Asian Culture Blog

Anime, Drama et le reste

Rurouni Kenshin OVA 1: Tsuioku Hen juin 8, 2009

Filed under: Anime,Romance,Shounen — ZenoIII @ 7:16
  • Episodes : 4
  • Studio : Deen
  • Diffusé en : 1999
  • Style : Samurai et Romance

En une phrase : Pour savoir d’où vient Kenshin, c’est par ici

Synopsis : Une dizaine d’années avant le Bakumatsu, Shinta, un jeune orphelin, est sauvé par Hiko Seijuro, un maître du sabre. Seijuro décide de lui apprendre son art pour lui permettre de survivre : le Hiten Mitsurugi Ryu. Il lui donne un nom de guerrier : Kenshin et l’élève comme son seul enfant. Kenshin décide de quitter son maître et de participer au bakumatsu qui oppose les partisans du Shogun et les rebelles. Kenshin se place du côté des rebelles et devient un assassin invincible. Jusqu’au jour ou un homme parvient à lui faire une cicatrice sur la joue …

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Commentaire : Cette critique va probablement être biaisée (comme toutes les autres certe) vu qu’il s’agit d’un de mes anime préféré. Pour rappel, Rurouni Kenshin est une série (basée sur un manga comme souvent) où on rencontre un assassin avec un sabre qui ne coupe pas. L’OVA nous raconte l’histoire de Kenshin, son enfance, comment il a participé au Bakumatsu et surtout, la raison pour laquelle il a retourné sa lame.
Au départ, ce qui partait pour un caprice de fan est une oeuvre splendide : une animation superbe, des musiques hallucinantes, 4 épisodes pour 4 rythmes différents, une histoire poignante, des personnages parfaits et surtout la possibilité de voir l’OVA sans rien connaître à la série ! Un exploit, une réussite, chapeau.
Les points négatifs, quelques détails : des scènes réelles ont été insérées ce qui est foncièrement moche. Les dessins sont « particuliers », pas déplaisants, mais très différents de la série. Enfin, on pourra reprocher à l’OVA une avalanche d’informations dans les deux premières parties, pas forcément simple à suivre pour le novice, même si ca reste faisable. Face à ca, quelle histoire ! Si vous aimez un minimum Kenshin, vous ne pouvez pas passer à côté, c’est juste la partie la plus importante de son histoire, la plus marquante.
J’ai trouvé le déroulement parfait, des tueries sanglantes de la première partie, jusqu’au calme paisible de la 3e pour finir sur un dénouement en point d’orgue, c’est avant tout ce rythme qui fait toute la beauté de l’OAV. Pour ce qui est de la comparaison à la série, oubliez le shounen : ici il s’agit « d’autre chose », oui il y a de l’action, mais plus de combats contre de gros balaises, l’accent est mis sur la vie de Kenshin, son parcours et sa perception de la vie.
En bref, si vous aimez Kenshin, c’est à voir absolument, sinon essayez quand même, c’est un anime vraiment réussi indépendamment de la série et de l’aspect shounen.

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Le truc en plus : Les variations de rythmes entre chaque épisode

Le truc en moins : Les bouts de vidéo live incrustées dans l’animation

 

Full Metal Alchemist Mai 21, 2009

Filed under: Anime,Shounen,Studio Bones — ZenoIII @ 11:33
  • Episodes : 51 (+1 film)
  • Studio : Bones
  • Diffusé en : 2003 – 2004
  • Style : Shounen et alchimie

En une phrase : Que fait l’homme de fer du magicien d’Oz pendant sa retraite ?

Synopsis :Edward et Alfonse Elric sont deux jeunes alchimistes. Un jour, alors que leur mère vient de mourir, ils essayent de faire l’expérience interdite : la ramener à la vie en utilisant l’alchimie.
Edward (Ed) y perd son bras droit et sa jambe gauche, son frère retrouve son âme prisonnière d’une armure de métal.
Ils décident de rentrer dans une école d’état pour devenir des alchimistes officiellement et avoir accès à un savoir jusque là indisponible. Ils espèrent ainsi retrouver leurs corps.
Néanmoins, faire partie des alchemistes d’état implique d’obéir aux ordres des militaires.

Full Metal Alchemist

Commentaire :Mais c’est quoi ce tapage ? Pourquoi tout le monde me saoule avec un n-ième shounen, c’est bon là, on m’a fait le coup pour Inu Yasha et c’était une bonne daube. Bon y a que 50 épisodes, on va jeter un coup d’oeil alors, rapide le coup d’oeil, parce que les shounen y en a ras le carafon.
Alors c’est quoi le topo ?  Deux gosses se sont pris pour des nécromanciens level 22 et ont essayé de ranimer leur mère, ils ont merdé royal et se retrouve tout nazes, dont un enfermé dans une poupée de métal … jusque là ben ca fait pas envie.
Pour couronner le tout, ils vont jouer chez les militaires (qui a dit savonette ?) et on le voit venir : ils vont avoir plein de missions où ils vont trop se la péter et casser du méchant … c’est beau, c’est naze, c’est du shounen de base : deux gosses qui bottent les fesses à des méchants. J’aller arrêter là, franchement ca me gavait de voir encore la même daube à l’écran, si ce n’est que j’avais lu pas mal de gens parlant de l’épisode 7, comme le moment le plus marquant de tous les anime qu’ils avaient vu. Je m’attendais à une guest star appearance de pikachu, minimum, voir carrément de cutey honey, histoire de mettre de la mini-jupe.
C’est là que j’ai compris que FMA (pour les intimes) n’aller pas être un shounen tout à fait comme les autres : un ton semi-adulte, une histoire résolument triste, des personnages meurtris, des musiques réussies, une animation correcte.
Au chapitre des mauvaises nouvelles, on en parlera rapidement. Un anime orienté franchement shounen, surtout vers la fin : baston, baston, baston. Des aspects comédiques foireux et des qualités techniques inégales. On notera aussi quelques moments de flottements un peu ennuyant, rien de rédhibitoire cependant.
Au chapitre des bonnes, plus de choses heureusement. Un ton adulte, avec des vrais effets dramatiques, des moments entre le poignant et le cruel : rien n’est épargné aux personnages. Une histoire à laquelle on accroche facilement, on est pris dans la quête des frères Elric. Une vraie invention concernant le traitement des personnages : le héros c’est le duo des frères Elric, s’il n’y en avait qu’un ca ne serait pas aussi réussi. Des dessins et animation globalement au-dessus de la moyenne shounenesque.
Alors, c’est un bon shounen ? Oui c’est un excellent shounen. Le meilleur anime de tous les temps ? Pour moi, il en est très loin : c’est un shounen affirmé avec de nombreux défauts inhérent à un shounen et il y a des anime beaucoup plus accrocheurs dans d’autres styles. A titre d’info, TV Asahi a diffusé un top 100 des anime de tous les temps en 2005 et FMA était premier devant Gundam !!!!! (bon y avait Doraemon en 5 donc ca vaut ce que ca vaut).
La question serait plutôt : alors FMA, meilleur shounen de tous les temps ? Et là il y a de quoi jouer dans la cour des grands : un bon rythme, peu de temps morts, des combats attractifs, de bonnes qualités techniques et un ton adulte.
En bref, FMA est un excellent shounen, à voir absolument si vous êtes fan du genre. A moins de détester les shounen jetez-y un coup d’oeil, vous pourriez être supris.

Roy Mustang

Roy Mustang

Le truc en plus : L’histoire

Le truc en moins : La fin hyper shounenesque

 

Full Metal Alchemist : Brotherhood avril 11, 2009

Filed under: Anime,Shounen — ZenoIII @ 1:18

C’est exceptionnel, Dybex va mettre en streaming tous les épisodes de la saison 2 de Full Metal Alchemist en VOSTFR.
Alors vous attendez quoi ? C’est par  ici :

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP1

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP2

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP3

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP4

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP5

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP6

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP7

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP8

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP9

Le truc en plus : Merci Dybex !!!

 

Basilisk février 19, 2009

Filed under: Anime,Shounen,Studio Gonzo — ZenoIII @ 8:08
  • Episodes : 24
  • Studio : Gonzo
  • Diffusé en : 2005
  • Style : Baston Ninja

En une phrase : Le gars de ninja scroll arrive au 21e siècle et il a emmené tout ses potes

Synopsis : Pendant 400 ans, deux clans de ninja, les Iga et les Kouga ont été en guerre. Ils ont ensuite signé un traité de paix, mais la haine entre les deux clans est toujours là, très vive. Oboro et Gennosuke sont les deux derniers héritiers de ces clans : ils s’aiment et ont décidé de se marrier, pensant ainsi que la haine entre leurs clans s’éteindra enfin par la même occasion.
Alors que la date de leur mariage se précise, Tokugawa Ieasu décide de rompre le traité de paix. Il choisit de représenter chacun de ses héritiers par 10 ninjas de chaque clan qui doivent s’entre-tuer; ainsi, le clan vainqueur lui permettra de désigner un héritier (une sorte de pile ou face humain …).
Est-ce que l’amour de Oboro et Gennosuke va pouvoir survivre à la guerre et à la haine entre leur deux clans ?

Basilisk

Commentaire : J’avais parlé du film : Shinobi, voici donc l’anime. Ca parle de la même chose mais en mieux.
Au départ, l’histoire de guerre entre les deux clans mêlées à l’histoire d’amour propose un challenge vraiment passionant. En voyant ca, j’ai trouvé l’idée vraiment bonne et je m’attendais à un anime flamboyant derrière.
Les dessins sont bons, l’animation est plutôt réussie et les musiques sont biens : niveau technique, rien à dire, Basilisk est un bon anime sur ce plan. L’histoire est basi(lis)que mais bien trouvée, pas de trou dans le scénario, tout est propre.
Quel est le problème alors ? Ben justement, c’est peut-être trop propre … oui je fais que me plaindre. Je m’explique : faire un anime super carré c’est bien, si c’est pour faire un 1000-ème shounen sans aucune originalité, ca n’a pas trop d’intérêt. Du coup, voilà, on un anime bien mais qui ne fait pas vibrer, je serais incapable de vous donner un vrai bon gros défaut dans Basilisk, tout comme je ne pourrais pas pointer une vraie super bonne idée.
C’est un shounen bien arrangé qui nous refait ce qu’à fait ninja scroll dix ans avant, simplement il le fait mieux et du coup, on est moins surpris, moins impréssioné. Les pouvoirs des ninjas sont bien trouvés et bien utilisés, les personnages sont plutôt réussis : Tenzen est terrifiant, Gennosuke a une carrure qui en impose à l’écran. Mais bon, à part leur haine de l’autre clan et des petits rebondissements, rien de bien fantastique. C’est beaucoup plus réussi que le fim au niveau du déroulement de l’histoire et des personnages, et ceci, pas seulement à cause de la plus longue durée.
En bref, Basilisk est un anime moyen et un bon Shounen. Il mixe des ingrédients simples et de bonnes qualités techniques. Si vous aimez les shounen, il faut le voir, sinon il est sympa sans être indispensable.

Basilisk

Basilisk

Le truc en plus : Les pouvoirs des personnages bien trouvés

Le truc en moins : Shounen ultra-classique

 

Hokuto no Ken janvier 25, 2009

Filed under: Anime,Shounen — ZenoIII @ 11:42
  • Episodes : 109
  • Studio : Toei Animation
  • Diffusé en : 1984 – 1987
  • Style : Baston post-apocalyptique et arts martiaux

En une phrase : Omaeawa mo shindeiru (ca s’écrit comme ca ?)

Hokuto no Ken

Synopsis : Dans un monde post-apocalyptique, après une catastrophe nucléaire, ce sont les plus forts qui reignent à nouveau. Kenshiro (Ken pour les intimes) est l’héritier de l’école Hokuto (à steak, ok ca va j’arrête là), un art martial millénaire qui se transmet à un seul héritier à chaque génération. Il consiste à toucher certains « points » sur le corps de son adversaire pour le vaincre de facon définitive (en l’occurence, le faire « exploser » la plupart du temps). Sa fiancée Yuria a été kidnappée par Shin, un héritier de l’école du Nanto, un autre art martial super puissant. Lors du kidnapping, Shin a marqué définitivement le corps de Ken en lui faisant une cicatrice en forme de grande ourse sur le torse.
Ken va partir à la recherche de Yuria, sur sa route, il sera le seul espoir des faibles, des oprimés et des innocents dans un monde cruel et sans pitié.

Rei et Ken

Rei et Ken

Commentaire : Hokuto no Ken, l’anime de légende, l’ancêtre, qui a fait tant parlé de lui à cause de la violence qui y reigne. Certains se souviendront aussi de la version francaise de chez AB, bourrée de jeu de mots et de traductions approximatives qui se voulaient plus marrantes qu’autre chose.
Au-delà de la lourde réputation que cet anime s’est taillée qu’est ce qu’on peut y voir ? Déjà, les dessins et l’animation sont archi nazes par rapport à ce qui se fait aujourd’hui, normal, c’est quand même super vieux comme série.
Au début, ca a l’air d’un shounen de base moisi : baston et rebaston, d’un côté Ken le gentil, de l’autre tous les méchants. Jusqu’à ce que Ken retrouve Shin, ca devient vite répétitif et pas forcément intéressant. Et là arrive la deuxième partie : l’histoire devient passionante, on découvre toutes l’histoire de Ken, d’autres combattants et surtout des personnages définitivement légendaires : Rei et Shuu en particulier. Pour une fois, j’ai lu le manga, les dessins sont sublimes et la partie concernant Shuu est poignante, dans l’anime elle l’est moins, mais elle garde de son poids. Les musiques sont plutôt biens, même si elles n’ont pas forcément bien vieilli (surtout celles chantées), je trouve quand même que les instrumentales restent, pour beaucoup, excellentes.
Le principale point faible de la série, c’est son déroulement, plutôt répititif et lent, en gros, la série aurait pu tenir en cinquante épisodes. Mais bon, quand on voit certains anime aujourd’hui, on se dit que Hokuto no Ken aurait pu être produit dans le milieu des années 90 … no comment. Certains seront peut-être choqués par la violence présente dans l’anime, comme dans certains films japonais, au début moi aussi. C’est personnel, mais je trouve qu’il ne faut pas le voir comme de la violence gratuite : des personnes font du mal à des innocents, parfois ca va jusqu’au révoltant, comme dans une scène où un « punk » essaye de forcer un villageois à tuer son frère. Et la punition infligée par Ken se veut en conséquence. C’est une forme de justice qui peut paraître choquante, ou au contraire plus juste que ce qu’on connaît.
La principale qualité, outre l’histoire qui est plutôt réussie tout en restant basique, c’est les personnages. Entre un Rei guidé par la vengeance, un Shuu aveugle guidé par l’espoir, un Raoh guidé par le pouvoir, les personnages ont une force de caractère qui les poussent inexoblarement vers leur fin et leur donne un gros impact.
En bref, hokuto no ken est un anime plutôt ancien, avec un déroulement qui pourra vous paraître ennuyant. Néanmoins, il fait partie de la légende, que ca soit pour ces personnages ou son histoire, si vous parvenez à gérer les combats répititifs, Hokuto no Ken vaut vraiment le coup d’oeil.

Les 3 frères du Hokuto

Les 3 frères du Hokuto

Le truc en plus : Les personnages

Le truc en moins : Répétitif

 

Angelic Layer janvier 23, 2009

Filed under: Anime,Clamp,Comédie,Shounen — ZenoIII @ 12:13
  • Episodes : 26
  • Studio : Bones
  • Diffusé en : 2001
  • Style : Combats de poupées clampien

En une phrase : Scène de ménage entre Barbie et Ken

Synopsis : La jeune Misaki n’a pas vu sa mère depuis plusieurs années. Elle vient d’arriver à Tokyo pour vivre chez sa tante et va rapidement découvrir que la dernière mode en ville est un jeu appelé Angelic Layer. C’est un jeu qui se joue avec de petites poupées que chaque joueur personnalise et envoit se battre sur une table qui fait office d’aire de combat.
Les anges sont contrôlés par la pensée et paraissent presque vivants lorsqu’ils se battent (si ce n’est leur petite taille).Misaki rencontre I-chan qui la pousse fortement à se mettre à jouer à Angelic Layer et elle s’achète donc un ange pour débuter sa  carrière.

Angelic Layer

Commentaire : Un petit peu de Clamp pour changer ? Aux premiers abords Angelic Layer a l’air d’un anime pour gosses, un shounen basique entre pokemon et hikaru no go. Et là un des premiers avantages de cette série : 26 épisodes, au moins, même si c’est nul, on s’en tapera pas 100 épisodes.
Les design sont très réussis, style plutôt clampien, l’animation est moyenne. Les musiques sont en-dessous de la moyenne, rien de bien fantastique.
L’histoire n’est pas vraiment originale, et pourtant, on se prend au jeu et on se laisse porter à suivre les aventures de Misaki et les facéties de I-chan. En somme, même si Angelic Layer n’a rien d’extraordinaire ca se laisse regarder. Pas de grosses qualités et pas de gros défauts non plus, le plus gros étant l’humour idiot et le caractère enfantin de la plupart des personnages.
En bref, un anime d’une durée raisonnable, sympa et amusant. C’est pas une révolution, mais ca se laisse regarder.

Angelic Layer

Le truc en plus : Les designs réussis

Le truc en moins : Humour naze


 

MAJ D-Gray Man janvier 21, 2009

Filed under: Anime,Shounen — ZenoIII @ 11:02

Une mise à jour sur les 20 derniers épisodes de D-Gray Man, les fans seront-ils enfin contentés ?
Pour le savoir :
https://asiancultureblog.wordpress.com/2008/06/22/d-gray-man/

 

Hunter X Hunter octobre 21, 2008

Filed under: Anime,Shounen — ZenoIII @ 5:26
  • Episodes : 62 + 8 (OVA 1) + 8 (OVA 2 : Greed Island) + 14 (OVA 3 : Greed Island Final)
  • Studio : Nippon Animation
  • Diffusé en : 1999 – 2001
  • Style : Shounen masqué

En une phrase : 100e post, j’allais pas faire un truc sur Inu Yasha …

Gon et Killua

Synopsis : Gon vit seul avec Mito, sa tante qui l’a élevé comme son fils. Il est très proche de la nature et a un contact particulier avec les animaux. Il a perdu son père très jeune. Un jour il rencontre un Hunter : Kite.
Un Hunter c’est quoi ? C’est une personne qui a passé un exam de Hunter et qui est capable de prouesses, physiques, mentales ou autres.
Kite lui explique qu’il recherche Ging, un Hunter très célèbre qui s’avère être … le père de Gon, toujours vivant. Gon va donc décider de passer l’examen de Hunter dans l’objectif de retrouver son père.
Pendant l’examen, il rencontre Leorio qui veut devenir médecin, Killua qui semble particulièrement doué pour se battre et Kurapika qui veut venger sa tribu.

Genei Ryodan

Genei Ryodan

Commentaire : A un moment j’essayais de trouver une théorie, du genre : « si un anime est pourri jusqu’au 3e épisode j’arrête » – quand on tombe sur Key the Metal Idol, on apprend à garder son temps pour de bonnes choses.
Puis j’ai vu Hunter X Hunter. Au premier épisode je trouvais ca vraiment naze, n’étant pas super fan des séries qui mettent en scène des gamins et trouvant le scénario plus que téléphoné, j’avais décidé d’arrêter vers l’épisode 3. Par hasard, je sais pas pourquoi, j’ai continué à regarder alors que je trouvais vraiment ca pourri au bout de 3 épisodes. Qui sait, peut être la ressemblance avec Yu Yu Hakusho (et pour cause le manga est du même auteur) ?
Au quatrième épisode, voyant que les combats se faisaient rares pour un shounen, j’ai commencé à me poser des questions … un shounen intelligent (j’abuse un peu mais l’idée est là) ? Sans gros bras ?
Et puis, il est arrivé, Hisoka, le magicien. A l’image d’un Dark Vador ou d’un Legato : LE « méchant » charismatique. Et le plus gros arrive après : Hunter X Hunter, parmi mes séries préférées ? Assurément.

Qu’est ce qui rend Hunter X Hunter si réussi ? Les dessins et les animations sont moyens, ca s’améliore dans les OVA, les musiques sont nazes la plupart du temps  (par contre les opening et ending c’est une autre histoire), les personnages sont des gosses et la série démarre lentement.
Mais il y a un truc qui fait qu’une fois le début dépassé on ne peut plus décrocher. Les personnages d’abord, chacun a une personnalité à laquelle il ne déroge quasiment jamais. A commencer par Gon, dont la volonté inébranlable rappele un certain … Vash. Killua au passé trouble et surtout Kurapika qui va réaliser une véritable croisade dans le premier OVA. Seul Leorio reste un peu à la traîne en donnant surtout de l’humour. Et puis Hisoka, ultime ennemi ? Joueur, mystérieux, froid et surtout invincible … à voir en VO (comme la plupart du temps d’ailleurs), ca serait un sacrilège autrement.
Et ? C’est tout ? Non, il y a le style de l’anime. Pas tout à fait un shounen, pas tout à fait autre chose, un inclassable : des combats courts et surtout des situations plus souvent résolues par l’astuce que par la force brut, c’est pas Death Note, mais ca s’apprécie grandement. Gon excelle dans le domaine, à voir l’épisode 17, une légende du genre si on aime ce style de personnage.
Le découpage de la série est bien fait : examen de hunter, Killua, celestial tower, York Shin/Genei Ryodan et Greed Island, avec, chaque fois, une ambiance différente.
A relever, l’incroyable ambiance que met Kurapika dans la série face au Genei Ryodan, il est à la fois si fort et si faible, si fragile, comme le rappele l’ambiguité sur sa masculinité. Bluffant de souffrance et d’une stratégie emplie de rage. Face à Kuroro Lucifer, leader charismatique du Genei Ryodan.
Et pour finir, Greed Island Final. Les personnages jouent à un jeu vidéo … on s’attend à un remake de pokemon et à la fin on se dit que si suite il y a (le manga continue après tout), les cartes vont nous manquer ! Pourquoi ? Toujours la même raison : tout est lieu à la mise en place d’une stratégie de folie pour se sortir d’une situation, deviner qui ment à qui, qui cache quoi. Et le summum dans un match de … volley ball où on retrouve l’énorme Hisoka, car même les combats sont plus des combats d’ingéniosité et de volonté que de force pure.
A noter, des opening et ending de tous les styles que j’ai trouvé vraiment biens pour la plupart.
En bref, une surprise, une série si particulière, à voir absolument, même si vous détestez les shounen. Ne vous arrêtez pas au début de la série, peu représentative du reste.

Kurapika

Kurapika

Le truc en plus : Hisoka !

Le truc en moins :
Un début plutôt bidon

La surprise :

Kurapika en pleine prière dans le premier OVA :

Hisoka et sa voix qui lui colle si parfaitement en VO :

 

D-Gray Man juin 22, 2008

Filed under: Anime,Shounen — ZenoIII @ 9:57
  • Episodes : 103
  • Studio : TMS Entertainment
  • Diffusé en : 2006 – 2008
  • Style : Shounen

En une phrase : Comme quoi, avec les meilleurs ingrédients du monde on peut rater un plat très simple

Synopsis : Lorsqu’une personne aimée meurt le Sennen Hakushaku (le Comte du Millénaire/Millenium Earl en anglais) en profite parfois pour apparaitre et en proposer la résurrection. Loin de fournir un miracle, il en profite pour créer un monstre (Akuma) à son service qui a pour seul but de massacrer un maximum d’humains. Pour lutter contre lui, des Exorcistes sont apparus, dotés de pouvoirs divers et variés répondant au doux nom d’Innocence.
Allen Walker a décidé de devenir l’un d’eux, il a eu pour maître un puissant exorciste haut placé : le général Cross. Allen Walker peut transformer son bras gauche en une espèce de griffe de métal. Il a également le pouvoir de distinguer les démons cachés sous la forme d’humains avec son oeil gauche.

Commentaire : Généralement, j’évite au maximum de dévoiler trop de choses sur une série. Ici, pour vous expliquer à quel point D-Gray Man est naze, je vais devoir balancer quelques trucs, si vous détestez lire des choses sur une série avant de l’avoir vu, passez directement à la dernière phrase du commentaire. Dans tous les cas, je ne dévoile rien de critique.
D’ordinaire j’évite aussi les séries en cours, mais bon là, à moins d’un miracle, dur de sauver D-Gray Man des abysses. Ok, ceci étant dit, comment cela peut-il encore arriver aujourd’hui ? Voici donc un shounen, avec des ingrédients nouveaux, de bonnes idées, des musiques géniales, des design bien trouvés, une histoire qui aurait pu tenir la route … et pourtant, les 50 premiers épisodes sont du remplissage. Entre les trous béants dans le scénario, les personnages débiles, l’humour moisi et les épisodes qui ne servent à rien, on a 50 épisodes qui sont un véritable calvaire.
Pourquoi ? Je vais prendre 3 exemples :
– dans un épisode, Allen a d’un coup la capacité de faire voir aux autres les Akuma sous forme humaine, cette capacité disparaît mystérieusement à l’épisode d’après …
– pendant toute la série on nous prend la tête avec Kanda et sa « mystérieuse » histoire et que pourquoi il est si balaise et tout. A des moments, il parvient même à se faire oublier pendant 20 épisodes, alors qu’il était un personnage central !!!! A l’image de la série américaine à questions multiples Lost, D-Gray Man ouvre plein de portes et ne les referme jamais : chose très rare pour une série japonaise. Je considère que je ne regarde pas des anime pour me retrouver avec des scénarios à trou mal inspirés
– D-Gray Man parvient à sortir l’exemple le plus débile de FCI (Flash Character Introduction, voir le lexique), pourquoi ? Le principe d’un FCI est simple : on vous présente un personnage, on le rend attachant pendant un épisode (ou 2) et on le tue à la fin, c’est un procédé qui se base sur l’émotionnel et le rapport qu’on arrive à établir avec un personnage. Introduire une tête à claque, nous sortir son histoire en long en large et en travers comme s’il allait devenir important et le faire crever bêtement 3 épisodes après, ca s’appele du gaspillage. Si c’est long et si le personnage est détestable, tout l’effet est foireux parce qu’on est content de le voir dégager : ben dans D-Gray Man c’est ca.

En gros, toute la série suit des principes identiques : c’est souvent illogique et grossier. L’humour est lourd et trop d’épisodes servent simplement à remplir un espace déséspèrement vide. Au départ ca ressemble à du Full Metal Alchemist (le bras gauche et la tête d’Allen y sont pour quelque chose il faut dire). Ca a l’air plus bourrin … en fait c’est juste plus nul. Les design sont bien trouvés … mais l’animation est pourrie.
Là où c’est rageant, c’est que D-Gray Man aurait pu être un shounen génial : l’idée de ramener les morts à la vie et le potentiel que ca implique au départ reste inexploité. Les combats sont incroyables, très impressionants en dimension : en particulier un combat de Lenalee au-dessus de la mer sous la lune en croissant qui prend des proportions gigantesques, on se croirait revenu dans ce bon vieux Dragon Ball Z où les combats balayent les décors (ceux de D-Gray sont super mal dessinés soit dit en passant). Il y a aussi les personnages qui meurent sans pitié : ici pas de miracle, un personnage peut mourir, ca change des shounen où tout le monde est plus ou moins invincible. Enfin, certains pouvoirs d’exorciste sont vraiment bien trouvés.

En bref, un shounen vraiment prometteur qui tombe à l’eau, en particulier grace à une cinquantaine d’épisode qui ne servent à rien et un scénario bourré de trou.

Le truc en plus : Des combats grandioses

Le truc en moins :
Cinquante épisodes de remplissage

MAJ 21 janvier 2009
J’ai finis de voir D.Gray Man. Les 20 derniers épisodes ont-ils transformé la série au point que j’en devienne accroc ? Vais-je continuer à donner un avis plutôt négatif sur cette série au risque de me faire démolir par les fans ?
Oui, car c’est amplement mérité. Que contient la fin de la série qui fasse tant pleurer ? Outre toujours la même chose : plus de pouvoirs et plus de bastons, chose plutôt logique pour un shounen, une montagne de trous béants dans le scénario, une montagne de rebondissements qui vont de l’attendu au scénaristiquement inutile, des questions sans réponse dans tous les sens et surtout comble du comble : on est revenu à un état de fait qui correspond vaguement à l’épisode 50 … s’est t-il réellement passer quelque chose dans cette série en fait ? En terminant on se demande …
Des exemples concrets, sans spoiler ?
– « des trous béants » : certains personnages sont soit-disant super méga balaises, pourtant Allen arrive à leur botter les fesses mais pas à un de leur misérable subordonné … désolé ca colle pas
– « de l’attendu » : est-ce qu’un personnage important va finir par crever réellement, on est plus dans les années 80 ?
– « au scénaristiquement inutile » : bizarrement, tout le monde se sacrifie pour protéger Lenalee et là … plus rien, tout le monde s’en fout, y a un truc qu’elle possédait avec lequel on nous a rabattu les oreilles pendant 30 épisodes pour finalement ne plus en parler …
– « question sans réponse » : qui est le « 14e » ? c’est quoi ce bazar ? Pourquoi créer un nom qui ne veut rien dire sans jamais expliquer d’où ca sort ?
Toi fan je te demande donc : pourquoi es tu fan ? Alors qu’il y a tant d’autre shounen bien mieux ficelés : Hunter X Hunter, Berserk, Claymore, Inu Yasha (nan je déconne), Scrapped Princess, Star Ocean, Scryed, Samurai Champloo, Orphen, …
En bref peu importe, chacun ses goûts, heureusement. Mon avis perso : arrêtez-vous juste après l’opening, vous avez vu le meilleur.

 

Flame Of Recca avril 21, 2008

Filed under: Anime,Shounen — ZenoIII @ 8:26
  • Episodes : 42
  • Studio : Studio Pierrot
  • Diffusé en : 1997 – 1998
  • Style : Baston !!!

En une phrase : Pour faire un shounen mélangez : 100g de tournoi, 900g de baston et 50L de pouvoirs qui augmentent au fur et à mesure que la série avance

Synopsis : Recca, Yanagi, Fukou et Domon vont dans le même lycée. De temps en temps, Recca aide son père qui travaille dans un magasin d’artifices. Son rêve : devenir un ninja et utiliser les feux d’artifices de son père comme des armes. Il se bat tout le temps contre Fukou et Domon à l’école et gagne à chaque fois.
Il rencontre Yanagi en la sauvant d’une barre de métal qu’il lui tombait dessus et découvre alors son pouvoir : elle peut guérir. Recca décide alors d’en faire sa princesse (Hime) et de tout faire pour la protéger, y compris mettre sa vie en jeu.
Kurei découvre aussi le pouvoir de Yanagi et va chercher à l’utiliser pour acquérir la vie éternelle. Il va la kidnapper et s’opposer à Recca, Fukou et Domon. Une femme mystérieuse va également faire son entrée dans l’histoire : Kage Houshi, elle va réveler à Recca son pouvoir – il peut créer des flammes avec son bras et possède des armes élémentaires.

Flame Of Recca


Commentaire : Ouh que voilà un bon vieux shounen ! Flame of Recca c’est un anime qui regroupe les grands ingrédients classiques d’un shounen : du héro qui a des pouvoirs qui augmentent en passant par un tournoi, tout est là.
Il faut voir Flame Of Recca comme Yu Yu Hakusho : c’est un ancêtre du shounen qui a fait partie de la vague qui lui a fournit ses bases et lui a permis d’arriver à ce qu’on connaît aujourd’hui.
Concernant les dessins et l’animation, même pour l’époque, c’est assez mauvais. Ca rappele (encore une fois) fortement le style de Yu Yu Hakusho. Les personnages ont assez peu de consistance et de personnalité, c’est du shounen de base. Les musiques (quand il y en a) vont du moyen au mauvais.
Bref, vous allez me dire : « pourquoi ne pas regarder directement Yu Yu Hakusho alors ? ». Et ben, honnêtement … même si Yu Yu Hakusho est plus vieux, ca vaut peut-être plus le coup. Certe, le scénario de Flame Of Recca est plus dynamique, ca avance (relativement) vite pour un shounen et les combats restent brefs. Seulement voilà, on a l’impression de voir la même série en moins bien.
Reste que Flame Of Recca constitue pour beaucoup une référence incontournable. Si vous êtes fan du style shounen, c’est sur, il vous faut voir cet anime.
En bref, un shounen qui a mal vieilli, possédant toutes les bases du style mais qui se laisse dépasser par la concurrence, surtout pour les fans de ce genre d’anime.

Le truc en plus : Le dynamisme en comparaison d’autres shounen

Le truc en moins :
Une grosse impression de déjà vu