Asian Culture Blog

Anime, Drama et le reste

Code Geass R2 janvier 25, 2009

Filed under: Anime,Clamp — ZenoIII @ 9:03
  • Episodes : 25
  • Studio : Sunrise
  • Diffusé en : 2008
  • Style : Partie d’échec échelle mondiale strikes back

En une phrase : Lelouch revient et il n’est pas content

Miam !

Miam !

Synopsis : Nous sommes en 2010, le monde est coupé en trois : les EU, l’empire de Chine et l’empire de Britannia. C’est cette année là que l’empire de Britannia a envahit le Japon. Le transformant en simple numéro : la zone 11, ses habitants devenant par conséquence des “eleven”.
Pour les Britannian pure souche, les eleven sont des êtres inférieurs qu’ils ont réduit à l’esclavage et qu’ils utilisent et traitent comme des animaux. Quelques groupes de résistance se sont organisés au Japon, mais face à la puissance de l’empire et de leur Knightmare (des méchas) ils ne parviennent pas à libérer le pays. Ils se cantonnent donc à des actes terroristes avec plus ou moins de conséquences.
Un jeune étudiant de Britannia, Lelouch Lamperouge, installé au Japon tombe au milieu d’une de ces opérations terroristes par hasard. Ils rencontrent C.C. une fille mystérieuse qui conclut un pacte avec lui et lui donne un pouvoir : il peut forcer une personne à obéir à un ordre qui lui donne. Avec ce pouvoir il a une ambition : détruire l’empire de Britannia en commencant par libérer le Japon.
Ca c’était la saison 1, manque de chance, impossible de faire un résumé de la saison 2 sans spoiler complétement la fin de la première … Donc je vais faire ca sous forme de rumeurs : dans la saison R2 il paraît qu’il y aura des rebondissements, des bastons, de l’ecchi, des adultères, de la trahison, du geass et … une fin à l’histoire !

C.C et Lelouch vont t-ils enfin ...

Des rebondissements : C.C et Lelouch vont t-ils enfin ...

Commentaire : Il est de retour, l’incroyable, le fantastique, le génial anime : Code Geass. Yeaaaaaaaah, la fin de la saison 1 nous avait dégouté (parce qu’on avait pas la suite), le début de la saison 2 est génial : aussi dynamique que la première fois. Les qualités téchniques sont toujours au rendez-vous, même si je regrette l’opening Color que je trouvais vraiment génial.
Lelouch est toujours aussi bon, des nouvelles stratégies, des nouveaux rebondissements, des ennemis plus forts, moins de comédie pourrie … comment résister à l’appel de Code Geass ? C’est tellement bon.
Alors qu’est ce qui cloche ? Plusieurs choses. Déjà l’action : c’est trop, ca va tellement vite parfois, qu’on se demande s’il n’y a pas eu un trou dans l’épisode. C’est pas un drame mais c’est juste un peu dommage de gacher une série si parfaite avec un petit détail pareil : on est à fond dedans, y a juste 2/3 moments où on se sent larguer.
L’autre petit défaut : la fin … et oui, fallait s’y attendre. Quand on a l’anime parfait entre les mains, dur d’être satisfait. Je l’ai trouvé correcte, on a les réponses à toutes les questions, c’est intelligemment fait et logique, si ce n’est les 3 derniers épisodes.
Et c’est là que ca cloche : une action parfois trop rapide et une fin bof, ca c’était pas trop grave. Le problème ce sont les derniers épisodes : la fin est un monstrueux bordel, l’action est un plat de spaghettis, le scénario est merdique et surtout on se demande si tout n’a pas été fait pour rajouter de la baston est des combats stratégiques, histoire d’en rajouter une couche.
Alors, histoire d’argent ou simplement désir de trop vouloir bien faire ? Je sais pas, le fait est que j’ai été un peu dérouté : Code Geass fait partie, pour moi, d’une des meilleures séries qui soit, par ses personnages, son scénario et le rythme de l’histoire. Alors oui, la fin colle, oui à la fin le geass prend une importance non négligeable, oui c’est logique mais seulement voilà, on reste bête face à une ébauche de combats d’une valeur toute relative : le rythme est bordélique, le scénario ne veut plus rien dire, dommage. Comprenez moi bien : la fin en elle-même n’est pas mauvaise, c’est la facon d’y arriver dans les derniers épisodes qui est bidon et qui sonne faux.
Alors, Code Geass, série à jeter ? Loin de là. Si je devais comparer les deux saisons, la première est finalement meilleure : il vaut mieux quelques longueurs qu’un rythme galopant, il vaut mieux une fin suspendue qu’une fin où on veut faire un grand feu d’artifice final qui ne colle pas au scénario. Et pourtant, la saison 2 est bonne, toujours autant de bonnes idées, des combats passionants, des stratégies incroyables, des personnages classes et surtout : des vrais morts (contrairement à D-Gray Man n’est ce pas ?), des vrais rebondissements et une série impossible à lâcher une fois qu’on est dedans.
En bref, Code Geass est une excellente série avec une excellente saison 1 et une bonne saison 2, malgré les défauts des derniers épisodes. A voir absolument donc.

Lelouch est-il un gros pervers ?

De l'ecchi : Lelouch est-il un gros pervers fétichiste ?

Le truc en plus : Un scénario sans mort miraculé.

Le truc en moins : L’anime part en vrille dans les derniers épisodes.

Vous le saurez en visitant la saison 2

Vous le saurez en visitant la saison 2

 

Ayashi no Ceres

Filed under: Anime,Romance — ZenoIII @ 7:41
  • Episodes : 24
  • Studio : Studio Pierrot
  • Diffusé en : 2000
  • Style : Romance schizophrénique

En une phrase : Qu’est ce que ca donnerait si la petite sirène était schizo ?

Synopsis : Aya et Aki Mikage sont jumeaux. Pour leur seizième anniversaire, ils se font enlevés pendant un karaoké et se retrouvent dans la propriété familiale. Toute la famille se rassemble autour de la table dans un grand silence et Aya reçoit pour cadeau une main appartenant à Ceres, une ancienne entité qui est guidée uniquement par la vengeance.
En même temps, son frère, Aki, devient la réincarnation de celui de qui Ceres veut se venger.
La vie tranquille d’Aya commence à tomber en morceau avec sa famille qui se retourne contre elle. Elle voit son père se faire tuer sous ses yeux, et parvient à s’échapper après avoir utiliser ses nouveaux pouvoirs pour tout détruire.
Elle rencontre alors le beau Toya et se sent attirée et liée à lui sans raison particulière.

Ayashi no Ceres

Commentaire : Ayashi no Ceres commence très bien : sombre, adulte, des surprises dès le premier épisode. On le sent bien … pas très longtemps. Rapidement l’histoire tourne à la romance entre Aya et Toya, un peu foireuse et surtout avec pas mal de longueurs.
Par la suite, la série alterne entre bonnes idées et romance vaporeuse. Les dessins et les animations sont plutôt mauvais (même pour l’époque). Les personnages sont classes et attachants au départ mais la personnalité en dent de scie de Toya et le manque de force de caractère d’Aya les rend rapidement peu intéressants.
Ayashi no Ceres a aussi des qualités, à commencer par son ton adulte et le scénario lui aussi résolument adulte avec des côtés très sombres. Les musiques sont excellentes dans leur style, j’ai bien apprécié. Il y a quelques idées scénaristiques vraiment adaptées, à commencer par l’existence même de Toya, dommage que ces idées ne soient pas forcément exploitées à leur plein potentiel.
Quelques rebondissements, plus ou moins originaux, vous tiendront en haleine jusqu’à la fin de la série (si vous arrivez à gérer les longueurs) et là vous verrez que tout tombe (à peu près) en place, avec des réponses à vos questions.
En bref, un anime romance sur un ton adulte avec de bonnes idées pas forcément bien exploitées. A voir si vous aimez les romances étoffées. Sinon il y a trop de longueurs pour en faire un anime au-dessus de la moyenne.

Toya

Toya

Le truc en plus : Un ton adulte

Le truc en moins : Tourne rapidement à un genre de drama

 

Hokuto no Ken

Filed under: Anime,Shounen — ZenoIII @ 11:42
  • Episodes : 109
  • Studio : Toei Animation
  • Diffusé en : 1984 – 1987
  • Style : Baston post-apocalyptique et arts martiaux

En une phrase : Omaeawa mo shindeiru (ca s’écrit comme ca ?)

Hokuto no Ken

Synopsis : Dans un monde post-apocalyptique, après une catastrophe nucléaire, ce sont les plus forts qui reignent à nouveau. Kenshiro (Ken pour les intimes) est l’héritier de l’école Hokuto (à steak, ok ca va j’arrête là), un art martial millénaire qui se transmet à un seul héritier à chaque génération. Il consiste à toucher certains « points » sur le corps de son adversaire pour le vaincre de facon définitive (en l’occurence, le faire « exploser » la plupart du temps). Sa fiancée Yuria a été kidnappée par Shin, un héritier de l’école du Nanto, un autre art martial super puissant. Lors du kidnapping, Shin a marqué définitivement le corps de Ken en lui faisant une cicatrice en forme de grande ourse sur le torse.
Ken va partir à la recherche de Yuria, sur sa route, il sera le seul espoir des faibles, des oprimés et des innocents dans un monde cruel et sans pitié.

Rei et Ken

Rei et Ken

Commentaire : Hokuto no Ken, l’anime de légende, l’ancêtre, qui a fait tant parlé de lui à cause de la violence qui y reigne. Certains se souviendront aussi de la version francaise de chez AB, bourrée de jeu de mots et de traductions approximatives qui se voulaient plus marrantes qu’autre chose.
Au-delà de la lourde réputation que cet anime s’est taillée qu’est ce qu’on peut y voir ? Déjà, les dessins et l’animation sont archi nazes par rapport à ce qui se fait aujourd’hui, normal, c’est quand même super vieux comme série.
Au début, ca a l’air d’un shounen de base moisi : baston et rebaston, d’un côté Ken le gentil, de l’autre tous les méchants. Jusqu’à ce que Ken retrouve Shin, ca devient vite répétitif et pas forcément intéressant. Et là arrive la deuxième partie : l’histoire devient passionante, on découvre toutes l’histoire de Ken, d’autres combattants et surtout des personnages définitivement légendaires : Rei et Shuu en particulier. Pour une fois, j’ai lu le manga, les dessins sont sublimes et la partie concernant Shuu est poignante, dans l’anime elle l’est moins, mais elle garde de son poids. Les musiques sont plutôt biens, même si elles n’ont pas forcément bien vieilli (surtout celles chantées), je trouve quand même que les instrumentales restent, pour beaucoup, excellentes.
Le principale point faible de la série, c’est son déroulement, plutôt répititif et lent, en gros, la série aurait pu tenir en cinquante épisodes. Mais bon, quand on voit certains anime aujourd’hui, on se dit que Hokuto no Ken aurait pu être produit dans le milieu des années 90 … no comment. Certains seront peut-être choqués par la violence présente dans l’anime, comme dans certains films japonais, au début moi aussi. C’est personnel, mais je trouve qu’il ne faut pas le voir comme de la violence gratuite : des personnes font du mal à des innocents, parfois ca va jusqu’au révoltant, comme dans une scène où un « punk » essaye de forcer un villageois à tuer son frère. Et la punition infligée par Ken se veut en conséquence. C’est une forme de justice qui peut paraître choquante, ou au contraire plus juste que ce qu’on connaît.
La principale qualité, outre l’histoire qui est plutôt réussie tout en restant basique, c’est les personnages. Entre un Rei guidé par la vengeance, un Shuu aveugle guidé par l’espoir, un Raoh guidé par le pouvoir, les personnages ont une force de caractère qui les poussent inexoblarement vers leur fin et leur donne un gros impact.
En bref, hokuto no ken est un anime plutôt ancien, avec un déroulement qui pourra vous paraître ennuyant. Néanmoins, il fait partie de la légende, que ca soit pour ces personnages ou son histoire, si vous parvenez à gérer les combats répititifs, Hokuto no Ken vaut vraiment le coup d’oeil.

Les 3 frères du Hokuto

Les 3 frères du Hokuto

Le truc en plus : Les personnages

Le truc en moins : Répétitif

 

Angelic Layer janvier 23, 2009

Filed under: Anime,Clamp,Comédie,Shounen — ZenoIII @ 12:13
  • Episodes : 26
  • Studio : Bones
  • Diffusé en : 2001
  • Style : Combats de poupées clampien

En une phrase : Scène de ménage entre Barbie et Ken

Synopsis : La jeune Misaki n’a pas vu sa mère depuis plusieurs années. Elle vient d’arriver à Tokyo pour vivre chez sa tante et va rapidement découvrir que la dernière mode en ville est un jeu appelé Angelic Layer. C’est un jeu qui se joue avec de petites poupées que chaque joueur personnalise et envoit se battre sur une table qui fait office d’aire de combat.
Les anges sont contrôlés par la pensée et paraissent presque vivants lorsqu’ils se battent (si ce n’est leur petite taille).Misaki rencontre I-chan qui la pousse fortement à se mettre à jouer à Angelic Layer et elle s’achète donc un ange pour débuter sa  carrière.

Angelic Layer

Commentaire : Un petit peu de Clamp pour changer ? Aux premiers abords Angelic Layer a l’air d’un anime pour gosses, un shounen basique entre pokemon et hikaru no go. Et là un des premiers avantages de cette série : 26 épisodes, au moins, même si c’est nul, on s’en tapera pas 100 épisodes.
Les design sont très réussis, style plutôt clampien, l’animation est moyenne. Les musiques sont en-dessous de la moyenne, rien de bien fantastique.
L’histoire n’est pas vraiment originale, et pourtant, on se prend au jeu et on se laisse porter à suivre les aventures de Misaki et les facéties de I-chan. En somme, même si Angelic Layer n’a rien d’extraordinaire ca se laisse regarder. Pas de grosses qualités et pas de gros défauts non plus, le plus gros étant l’humour idiot et le caractère enfantin de la plupart des personnages.
En bref, un anime d’une durée raisonnable, sympa et amusant. C’est pas une révolution, mais ca se laisse regarder.

Angelic Layer

Le truc en plus : Les designs réussis

Le truc en moins : Humour naze


 

Neon Genesis Evangelion janvier 22, 2009

Filed under: Anime,Mecha — ZenoIII @ 10:30
  • Episodes : 26
  • Studio : Gainax
  • Diffusé en : 1995 – 1996
  • Style : Moi, Surmoi, Oedipe et les femmes

En une phrase : Il n’y a pas que Kirk et Picard qui sauvent le monde en tenue moulante.

Synopsis : Dans un futur proche, un cataclysme a balayé la moitié de la population mondiale et  des créatures d’origine inconnue attaquent la terre : les Anges. Pour se défendre une base militaire a été construite au Japon et un organisme spécialisé utilise des méchas de forme humaine, les Evas.
Shinji, 14 ans, est appelé par son père qu’il déteste, patron de la Nerv pour piloter une Eva. Tiraillé entre sa personnalité soumise et les sentiments négatifs qu’il a pour son père, il rencontrerai Rei, la jeune pilote de l’Eva-00.

Evangelion

Commentaire : Comment faire un blog qui parle d’anime sans parler de LA légende : Neon Genesis Evangelion. En anime, comme en musique, il y a les papis : ceux qui sont restés fans d’une génération d’anime et qui ne jurent que par ca. En anime il y a les Saint Seya/Dragonball/Captain Tsubasa et il y a la 2e génération : Evangelion. Ceux pour qui, depuis Evangelion, la planète anime s’est arrêtée de tourner.
Evangelion concrétement c’est quoi ? Un mélange de mécha, de psycho (à la Lain), de conspiration (à la X-Files) et de complexe d’oedipe.
Au début, Evangelion démarre comme une sorte de mauvais anime de mécha : un ado timide et soumis se fait recruter pour piloter un mécha bizarre et sauver le monde … ca pue un peu, et pourtant : entre les mystères qui entourent les anges, les eva, la Terra et Rei, on commence à se poser des questions et à bien accrocher. Pour achever ca, une espèce d’alternance parfaite entre les scènes d’action et de dialogues/réflexions/psycho se met en place : le rythme peut faire toute la différence dans la qualité d’une série et ici c’est largement positif.
Les phases de combat sont bien montées et réduites pour ceux qui n’aiment pas trop les méchas, l’histoire est passionnante, avec la Terra et le père de Shinji qui se la joue solo et surtout les personnages sont d’une grande profondeur. Des dialogues et des scènes sur un ton adulte, une animation qui tiens la route. Du jamais vu à l’époque, quand on compare la psychologie d’un Shinji à celle d’un personnage de Saint Seya … y a pas photo.
L’histoire se découvre au fur et à mesure et nous tient en haleine jusqu’au bout … jusqu’à ces deux lamentables derniers épisodes où on ne comprend plus rien (enfin certains disent que oui, c’est libre d’intérprétation). A telle point qu’il y a eu une autre fin produite pour contenter le fan.
Comment expliquer un tel engouement, une telle ferveur ? Evangelion, c’est un bon anime, mais c’est surtout un anime qui fixe l’ensemble des standards des années 90 : les dessins, l’animation, les musiques, l’atmosphère et le vocabulaire. A l’époque, Evangelion c’est une révolution dans plein de domaines, y compris l’opening qui reste dans toutes les mémoires : en clair il y a eu un avant et un après Evangelion.
Les défauts d’Evangelion ? Outre sa fin cryptée, on pourrait lui reprocher des longueurs pas forcément justifiée. Les dessins (des personnages en particulier) sont également loin d’être ce qui se fait de plus détaillé.
Un autre défaut, à séparer de la série en elle-même : ses fans. Oui, il y a trop de fans de cette série qui sont extrémistes, qui ne manquent pas de trouver une inspiration issue d’Evangelion dans tous les anime (oubliant qu’Evangelion lui-même n’est pas issu de nul part), qui pensent que ca reste le meilleur anime de tous les temps exempt de tous défauts, qui ont trouvé une intérprétation abracadabrante de la fin, qui peuvent vous donner les mensurations de tous les personnages féminins de la série, qui pensent que « Fly me to the moon » a été écrit uniquement pour Evangelion, etc. Oui Evangelion est culte, oui c’est un incontournable, mais non il n’est pas parfait et oui, depuis les anime ont évolués et il y a des choses aussi bien à voir, d’autres styles (Death Note), d’autres univers (Claymore).
Les fans, c’est aussi la force de cette série : Evangelion c’est probablement LA série qui a boosté l’exportation d’oeuvres japonaises à l’international, en particulier les séries plus « adultes ». Car Evangelion c’est pour beaucoup l’anime de « l’âge adulte ». Celui qui montre que les séries animées ne sont pas destinées qu’aux gosses et qu’il peut y avoir bien plus de choses dans un tel travail. On ne pourra qu’apprécier les nombreuses scènes de dialogue, que ca soit sous la couette ou autour d’un champ de pastèques, dialogues qui donnent à la fois de la profondeur aux personnages et à l’intérprétation que l’on peut se faire de la série.
En bref, Evangelion a été une révolution en son temps. Il a un peu veillit, mais reste une valeur sure. C’est un anime culte, à voir absolument, qui a fixé des standards pour pas mal d’autres anime derrière lui.

Evangelion

Le truc en plus : Une légende

Le truc en moins : La fin

Evangelion

 

MAJ D-Gray Man janvier 21, 2009

Filed under: Anime,Shounen — ZenoIII @ 11:02

Une mise à jour sur les 20 derniers épisodes de D-Gray Man, les fans seront-ils enfin contentés ?
Pour le savoir :
https://asiancultureblog.wordpress.com/2008/06/22/d-gray-man/

 

Code Geass janvier 15, 2009

Filed under: Anime,Clamp — ZenoIII @ 9:36
  • Episodes : 25
  • Studio : Sunrise
  • Diffusé en : 2006-2007
  • Style : Partie d’échec échelle mondiale

En une phrase : Zero Guevara

Synopsis : Nous sommes en 2010, le monde est coupé en trois : les EU, l’empire de Chine et l’empire de Britannia. C’est cette année là que l’empire de Britannia a envahit le Japon. Le transformant en simple numéro : la zone 11, ses habitants devenant par conséquence des « eleven ».
Pour les Britannian pure souche, les eleven sont des êtres inférieurs qu’ils ont réduit à l’esclavage et qu’ils utilisent et traitent comme des animaux. Quelques groupes de résistance se sont organisés au Japon, mais face à la puissance de l’empire et de leur Knightmare (des méchas) ils ne parviennent pas à libérer le pays. Ils se cantonnent donc à des actes terroristes avec plus ou moins de conséquences.
Un jeune étudiant de Britannia, Lelouch Lamperouge, installé au Japon tombe au milieu d’une de ces opérations terroristes par hasard. Ils rencontrent C.C. une fille mystérieuse qui conclut un pacte avec lui et lui donne un pouvoir : il peut forcer une personne à obéir à un ordre qui lui donne.
Avec ce pouvoir il a une ambition : détruire l’empire de Britannia en commencant par libérer le Japon.

Code Geass

Commentaire : Et boum !!!!!!!!! Rien n’est assez fort pour décrire le début de Code Geass, c’est juste hallucinant, tellement dynamique, entraînant, calculé : tout est tellement parfait, de l’opening aux voix des personnages, en passant par un scénario hallucinant. C’est surtout la dynamique qui surprend : ca va vite, il y a peu de longueurs et un foisonnement d’idées. A commencer par Lelouch : il est simplement machiavélique, avec une ambition sans borne, il serait le bad guy parfait pour plein de séries et là il est le personnage principal : c’est déroutant. Face à lui Suzaku, le soldat parfait qui refuse de tuer, un choix parfait comme ennemi.
Les dessins sont plutôt réussis, les animations correctes, surtout les méchas. N’étant pas fan de mécha (je n’ai jamais vu macross, bouh ! la honte !), je ne me permettrai pas de commenter leur design. Les musiques sont moyennes mais collent parfaitement à l’action. Les personnages sont réussis : on n’a gardé de Clamp que le meilleur : le character design, exit les scénarios soporifiques au déroulement circulaire à la vitesse de l’escargot endormi genre Tsubasa Chronicles. On peut reprocher à Code Geass un humour infantile, heureusement peu présent et un peu trop de fan service (la position de Karine dans son mécha et les poitrines très fournies des filles de la série sont des arguments douteux) – bon c’est pas vraiment un défaut des filles sexy en même temps si le reste est bon.
Et ? Code Geass est simplement bien ? Non, Code Geass est au niveau de Death Note : simplement génial. Pourquoi ? Déjà, pas de pitié : les personnages meurent, même s’ils sont importants et surtout : Lelouch fait des erreurs ! Lelouch est très fort : tellement fort que plutôt de se demander s’il va se sortir de la situation, on cherche simplement comment. Ce qui le rend plus humain qu’un Light c’est qu’il est faible : non seulement il fait des erreurs mais sa soeur est ce qu’il y a de plus important pour lui. Light était invincible : froid et sans concession alors que Lelouch a gardé ses sentiments.
La dynamique de la série, les rebondissements, les mille mensonges et trahisons de Lelouch, l’opposition de Suzaku contre son propre peuple, les origines de C.C : tout tombe tellement parfaitement en place, tout est tellement bien collé pour nous tenir en haleine, une fois commencé, dur de décrocher de Code Geass
En bref, un anime pareil ca existe pour être regarder, à voir absolument.

Code Geass

Le truc en plus : Lelouch

Le truc en moins : L’humour infantile