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Anime, Drama et le reste

Rurouni Kenshin OVA 1: Tsuioku Hen juin 8, 2009

Filed under: Anime,Romance,Shounen — ZenoIII @ 7:16
  • Episodes : 4
  • Studio : Deen
  • Diffusé en : 1999
  • Style : Samurai et Romance

En une phrase : Pour savoir d’où vient Kenshin, c’est par ici

Synopsis : Une dizaine d’années avant le Bakumatsu, Shinta, un jeune orphelin, est sauvé par Hiko Seijuro, un maître du sabre. Seijuro décide de lui apprendre son art pour lui permettre de survivre : le Hiten Mitsurugi Ryu. Il lui donne un nom de guerrier : Kenshin et l’élève comme son seul enfant. Kenshin décide de quitter son maître et de participer au bakumatsu qui oppose les partisans du Shogun et les rebelles. Kenshin se place du côté des rebelles et devient un assassin invincible. Jusqu’au jour ou un homme parvient à lui faire une cicatrice sur la joue …

kenshin_tsuioku_hen

Commentaire : Cette critique va probablement être biaisée (comme toutes les autres certe) vu qu’il s’agit d’un de mes anime préféré. Pour rappel, Rurouni Kenshin est une série (basée sur un manga comme souvent) où on rencontre un assassin avec un sabre qui ne coupe pas. L’OVA nous raconte l’histoire de Kenshin, son enfance, comment il a participé au Bakumatsu et surtout, la raison pour laquelle il a retourné sa lame.
Au départ, ce qui partait pour un caprice de fan est une oeuvre splendide : une animation superbe, des musiques hallucinantes, 4 épisodes pour 4 rythmes différents, une histoire poignante, des personnages parfaits et surtout la possibilité de voir l’OVA sans rien connaître à la série ! Un exploit, une réussite, chapeau.
Les points négatifs, quelques détails : des scènes réelles ont été insérées ce qui est foncièrement moche. Les dessins sont « particuliers », pas déplaisants, mais très différents de la série. Enfin, on pourra reprocher à l’OVA une avalanche d’informations dans les deux premières parties, pas forcément simple à suivre pour le novice, même si ca reste faisable. Face à ca, quelle histoire ! Si vous aimez un minimum Kenshin, vous ne pouvez pas passer à côté, c’est juste la partie la plus importante de son histoire, la plus marquante.
J’ai trouvé le déroulement parfait, des tueries sanglantes de la première partie, jusqu’au calme paisible de la 3e pour finir sur un dénouement en point d’orgue, c’est avant tout ce rythme qui fait toute la beauté de l’OAV. Pour ce qui est de la comparaison à la série, oubliez le shounen : ici il s’agit « d’autre chose », oui il y a de l’action, mais plus de combats contre de gros balaises, l’accent est mis sur la vie de Kenshin, son parcours et sa perception de la vie.
En bref, si vous aimez Kenshin, c’est à voir absolument, sinon essayez quand même, c’est un anime vraiment réussi indépendamment de la série et de l’aspect shounen.

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Le truc en plus : Les variations de rythmes entre chaque épisode

Le truc en moins : Les bouts de vidéo live incrustées dans l’animation

 

Full Metal Alchemist Mai 21, 2009

Filed under: Anime,Shounen,Studio Bones — ZenoIII @ 11:33
  • Episodes : 51 (+1 film)
  • Studio : Bones
  • Diffusé en : 2003 – 2004
  • Style : Shounen et alchimie

En une phrase : Que fait l’homme de fer du magicien d’Oz pendant sa retraite ?

Synopsis :Edward et Alfonse Elric sont deux jeunes alchimistes. Un jour, alors que leur mère vient de mourir, ils essayent de faire l’expérience interdite : la ramener à la vie en utilisant l’alchimie.
Edward (Ed) y perd son bras droit et sa jambe gauche, son frère retrouve son âme prisonnière d’une armure de métal.
Ils décident de rentrer dans une école d’état pour devenir des alchimistes officiellement et avoir accès à un savoir jusque là indisponible. Ils espèrent ainsi retrouver leurs corps.
Néanmoins, faire partie des alchemistes d’état implique d’obéir aux ordres des militaires.

Full Metal Alchemist

Commentaire :Mais c’est quoi ce tapage ? Pourquoi tout le monde me saoule avec un n-ième shounen, c’est bon là, on m’a fait le coup pour Inu Yasha et c’était une bonne daube. Bon y a que 50 épisodes, on va jeter un coup d’oeil alors, rapide le coup d’oeil, parce que les shounen y en a ras le carafon.
Alors c’est quoi le topo ?  Deux gosses se sont pris pour des nécromanciens level 22 et ont essayé de ranimer leur mère, ils ont merdé royal et se retrouve tout nazes, dont un enfermé dans une poupée de métal … jusque là ben ca fait pas envie.
Pour couronner le tout, ils vont jouer chez les militaires (qui a dit savonette ?) et on le voit venir : ils vont avoir plein de missions où ils vont trop se la péter et casser du méchant … c’est beau, c’est naze, c’est du shounen de base : deux gosses qui bottent les fesses à des méchants. J’aller arrêter là, franchement ca me gavait de voir encore la même daube à l’écran, si ce n’est que j’avais lu pas mal de gens parlant de l’épisode 7, comme le moment le plus marquant de tous les anime qu’ils avaient vu. Je m’attendais à une guest star appearance de pikachu, minimum, voir carrément de cutey honey, histoire de mettre de la mini-jupe.
C’est là que j’ai compris que FMA (pour les intimes) n’aller pas être un shounen tout à fait comme les autres : un ton semi-adulte, une histoire résolument triste, des personnages meurtris, des musiques réussies, une animation correcte.
Au chapitre des mauvaises nouvelles, on en parlera rapidement. Un anime orienté franchement shounen, surtout vers la fin : baston, baston, baston. Des aspects comédiques foireux et des qualités techniques inégales. On notera aussi quelques moments de flottements un peu ennuyant, rien de rédhibitoire cependant.
Au chapitre des bonnes, plus de choses heureusement. Un ton adulte, avec des vrais effets dramatiques, des moments entre le poignant et le cruel : rien n’est épargné aux personnages. Une histoire à laquelle on accroche facilement, on est pris dans la quête des frères Elric. Une vraie invention concernant le traitement des personnages : le héros c’est le duo des frères Elric, s’il n’y en avait qu’un ca ne serait pas aussi réussi. Des dessins et animation globalement au-dessus de la moyenne shounenesque.
Alors, c’est un bon shounen ? Oui c’est un excellent shounen. Le meilleur anime de tous les temps ? Pour moi, il en est très loin : c’est un shounen affirmé avec de nombreux défauts inhérent à un shounen et il y a des anime beaucoup plus accrocheurs dans d’autres styles. A titre d’info, TV Asahi a diffusé un top 100 des anime de tous les temps en 2005 et FMA était premier devant Gundam !!!!! (bon y avait Doraemon en 5 donc ca vaut ce que ca vaut).
La question serait plutôt : alors FMA, meilleur shounen de tous les temps ? Et là il y a de quoi jouer dans la cour des grands : un bon rythme, peu de temps morts, des combats attractifs, de bonnes qualités techniques et un ton adulte.
En bref, FMA est un excellent shounen, à voir absolument si vous êtes fan du genre. A moins de détester les shounen jetez-y un coup d’oeil, vous pourriez être supris.

Roy Mustang

Roy Mustang

Le truc en plus : L’histoire

Le truc en moins : La fin hyper shounenesque

 

Full Metal Alchemist : Brotherhood avril 11, 2009

Filed under: Anime,Shounen — ZenoIII @ 1:18

C’est exceptionnel, Dybex va mettre en streaming tous les épisodes de la saison 2 de Full Metal Alchemist en VOSTFR.
Alors vous attendez quoi ? C’est par  ici :

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP1

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP2

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP3

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP4

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP5

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP6

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP7

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP8

Full Metal Alchemist : Brotherhood EP9

Le truc en plus : Merci Dybex !!!

 

Basilisk février 19, 2009

Filed under: Anime,Shounen,Studio Gonzo — ZenoIII @ 8:08
  • Episodes : 24
  • Studio : Gonzo
  • Diffusé en : 2005
  • Style : Baston Ninja

En une phrase : Le gars de ninja scroll arrive au 21e siècle et il a emmené tout ses potes

Synopsis : Pendant 400 ans, deux clans de ninja, les Iga et les Kouga ont été en guerre. Ils ont ensuite signé un traité de paix, mais la haine entre les deux clans est toujours là, très vive. Oboro et Gennosuke sont les deux derniers héritiers de ces clans : ils s’aiment et ont décidé de se marrier, pensant ainsi que la haine entre leurs clans s’éteindra enfin par la même occasion.
Alors que la date de leur mariage se précise, Tokugawa Ieasu décide de rompre le traité de paix. Il choisit de représenter chacun de ses héritiers par 10 ninjas de chaque clan qui doivent s’entre-tuer; ainsi, le clan vainqueur lui permettra de désigner un héritier (une sorte de pile ou face humain …).
Est-ce que l’amour de Oboro et Gennosuke va pouvoir survivre à la guerre et à la haine entre leur deux clans ?

Basilisk

Commentaire : J’avais parlé du film : Shinobi, voici donc l’anime. Ca parle de la même chose mais en mieux.
Au départ, l’histoire de guerre entre les deux clans mêlées à l’histoire d’amour propose un challenge vraiment passionant. En voyant ca, j’ai trouvé l’idée vraiment bonne et je m’attendais à un anime flamboyant derrière.
Les dessins sont bons, l’animation est plutôt réussie et les musiques sont biens : niveau technique, rien à dire, Basilisk est un bon anime sur ce plan. L’histoire est basi(lis)que mais bien trouvée, pas de trou dans le scénario, tout est propre.
Quel est le problème alors ? Ben justement, c’est peut-être trop propre … oui je fais que me plaindre. Je m’explique : faire un anime super carré c’est bien, si c’est pour faire un 1000-ème shounen sans aucune originalité, ca n’a pas trop d’intérêt. Du coup, voilà, on un anime bien mais qui ne fait pas vibrer, je serais incapable de vous donner un vrai bon gros défaut dans Basilisk, tout comme je ne pourrais pas pointer une vraie super bonne idée.
C’est un shounen bien arrangé qui nous refait ce qu’à fait ninja scroll dix ans avant, simplement il le fait mieux et du coup, on est moins surpris, moins impréssioné. Les pouvoirs des ninjas sont bien trouvés et bien utilisés, les personnages sont plutôt réussis : Tenzen est terrifiant, Gennosuke a une carrure qui en impose à l’écran. Mais bon, à part leur haine de l’autre clan et des petits rebondissements, rien de bien fantastique. C’est beaucoup plus réussi que le fim au niveau du déroulement de l’histoire et des personnages, et ceci, pas seulement à cause de la plus longue durée.
En bref, Basilisk est un anime moyen et un bon Shounen. Il mixe des ingrédients simples et de bonnes qualités techniques. Si vous aimez les shounen, il faut le voir, sinon il est sympa sans être indispensable.

Basilisk

Basilisk

Le truc en plus : Les pouvoirs des personnages bien trouvés

Le truc en moins : Shounen ultra-classique

 

Night Head Genesis février 11, 2009

Filed under: Anime — ZenoIII @ 6:26
  • Episodes : 24
  • Studio : Foursome Co.
  • Diffusé en : 2006
  • Style : Psys tordus

En une phrase : Avec un nom de studio pareil, il fallait s’attendre au pire

night_head_genesis

Synopsis : Naoto et Naoya sont deux frères. Ils possèdent des pouvoirs psychiques. Kinésthésie pour Naoto (il peut manipuler des objets ou des personnes à distance) et téléphathie pour Naoya (il peut lire les pensées lorsqu’il touche une personne). Leur parents, effrayés par leurs pouvoirs les ont envoyés dans un institut spécialisé lorsqu’ils étaient jeunes.
N’ayant jamais compris ce geste et se sentant complétement à part du reste du monde, Naoto et Naoya parviennent à s’échapper de l’institut et partent en quête d’une identité.

Spike Spiegel !!!

Guest star : Spike Spiegel !!!

Commentaire : Un mini-opening sur une musique angoissante et mystérieuse, un début plutôt impressionant et des personnages principaux torturés Night Head Genesis part bien.
La série démarre et déjà, dès le début, les deux frères se retrouvent dans un bar sur la route et on y passe plus d’un épisode ??? Déjà je comprend pas, qu’est ce qu’on en a à faire de la vie de 3/4 bouseux d’une auberge de passage ? Ca a une importance dans l’histoire ? Dans la compréhension des pouvoirs ? La réponse est non …
Du coup, on comprend assez vite le problème : l’histoire c’est qu’on comprend rien à l’histoire jusqu’aux derniers épisodes. Et encore, même là, on a du mal à se sentir impliqué tellement c’est mal introduit/expliqué/déplié. En gros, on s’emmerde.
Le concept des deux frères contre le monde entier est pas mal, les dessins et l’animation vont du moyen au mauvais, les musiques collent à l’ambiance mais restent anecdotiques. Le ton est clairement adulte, entre les scènes dans l’auberge et les morts multiples, on comprend vite qu’on est pas chez les bisounours.
Malgré ca, le déroulement est lent, on ne ressent pas de quelconque intérêt au visionnage de la série et des fois on en vient à se demander si on comprend rien ou si c’est juste nul. Des scènes marquantes ou à fort potentiel émotionnel ? Même pas, à mon grand regret.
En bref, à éviter, les aspects novateurs et sympas de l’anime passent à la trappe face à son manque d’histoire et de rythme.

Le truc en plus : Le ton adulte

Le truc en moins : Gonflant

 

Code Geass R2 janvier 25, 2009

Filed under: Anime,Clamp — ZenoIII @ 9:03
  • Episodes : 25
  • Studio : Sunrise
  • Diffusé en : 2008
  • Style : Partie d’échec échelle mondiale strikes back

En une phrase : Lelouch revient et il n’est pas content

Miam !

Miam !

Synopsis : Nous sommes en 2010, le monde est coupé en trois : les EU, l’empire de Chine et l’empire de Britannia. C’est cette année là que l’empire de Britannia a envahit le Japon. Le transformant en simple numéro : la zone 11, ses habitants devenant par conséquence des “eleven”.
Pour les Britannian pure souche, les eleven sont des êtres inférieurs qu’ils ont réduit à l’esclavage et qu’ils utilisent et traitent comme des animaux. Quelques groupes de résistance se sont organisés au Japon, mais face à la puissance de l’empire et de leur Knightmare (des méchas) ils ne parviennent pas à libérer le pays. Ils se cantonnent donc à des actes terroristes avec plus ou moins de conséquences.
Un jeune étudiant de Britannia, Lelouch Lamperouge, installé au Japon tombe au milieu d’une de ces opérations terroristes par hasard. Ils rencontrent C.C. une fille mystérieuse qui conclut un pacte avec lui et lui donne un pouvoir : il peut forcer une personne à obéir à un ordre qui lui donne. Avec ce pouvoir il a une ambition : détruire l’empire de Britannia en commencant par libérer le Japon.
Ca c’était la saison 1, manque de chance, impossible de faire un résumé de la saison 2 sans spoiler complétement la fin de la première … Donc je vais faire ca sous forme de rumeurs : dans la saison R2 il paraît qu’il y aura des rebondissements, des bastons, de l’ecchi, des adultères, de la trahison, du geass et … une fin à l’histoire !

C.C et Lelouch vont t-ils enfin ...

Des rebondissements : C.C et Lelouch vont t-ils enfin ...

Commentaire : Il est de retour, l’incroyable, le fantastique, le génial anime : Code Geass. Yeaaaaaaaah, la fin de la saison 1 nous avait dégouté (parce qu’on avait pas la suite), le début de la saison 2 est génial : aussi dynamique que la première fois. Les qualités téchniques sont toujours au rendez-vous, même si je regrette l’opening Color que je trouvais vraiment génial.
Lelouch est toujours aussi bon, des nouvelles stratégies, des nouveaux rebondissements, des ennemis plus forts, moins de comédie pourrie … comment résister à l’appel de Code Geass ? C’est tellement bon.
Alors qu’est ce qui cloche ? Plusieurs choses. Déjà l’action : c’est trop, ca va tellement vite parfois, qu’on se demande s’il n’y a pas eu un trou dans l’épisode. C’est pas un drame mais c’est juste un peu dommage de gacher une série si parfaite avec un petit détail pareil : on est à fond dedans, y a juste 2/3 moments où on se sent larguer.
L’autre petit défaut : la fin … et oui, fallait s’y attendre. Quand on a l’anime parfait entre les mains, dur d’être satisfait. Je l’ai trouvé correcte, on a les réponses à toutes les questions, c’est intelligemment fait et logique, si ce n’est les 3 derniers épisodes.
Et c’est là que ca cloche : une action parfois trop rapide et une fin bof, ca c’était pas trop grave. Le problème ce sont les derniers épisodes : la fin est un monstrueux bordel, l’action est un plat de spaghettis, le scénario est merdique et surtout on se demande si tout n’a pas été fait pour rajouter de la baston est des combats stratégiques, histoire d’en rajouter une couche.
Alors, histoire d’argent ou simplement désir de trop vouloir bien faire ? Je sais pas, le fait est que j’ai été un peu dérouté : Code Geass fait partie, pour moi, d’une des meilleures séries qui soit, par ses personnages, son scénario et le rythme de l’histoire. Alors oui, la fin colle, oui à la fin le geass prend une importance non négligeable, oui c’est logique mais seulement voilà, on reste bête face à une ébauche de combats d’une valeur toute relative : le rythme est bordélique, le scénario ne veut plus rien dire, dommage. Comprenez moi bien : la fin en elle-même n’est pas mauvaise, c’est la facon d’y arriver dans les derniers épisodes qui est bidon et qui sonne faux.
Alors, Code Geass, série à jeter ? Loin de là. Si je devais comparer les deux saisons, la première est finalement meilleure : il vaut mieux quelques longueurs qu’un rythme galopant, il vaut mieux une fin suspendue qu’une fin où on veut faire un grand feu d’artifice final qui ne colle pas au scénario. Et pourtant, la saison 2 est bonne, toujours autant de bonnes idées, des combats passionants, des stratégies incroyables, des personnages classes et surtout : des vrais morts (contrairement à D-Gray Man n’est ce pas ?), des vrais rebondissements et une série impossible à lâcher une fois qu’on est dedans.
En bref, Code Geass est une excellente série avec une excellente saison 1 et une bonne saison 2, malgré les défauts des derniers épisodes. A voir absolument donc.

Lelouch est-il un gros pervers ?

De l'ecchi : Lelouch est-il un gros pervers fétichiste ?

Le truc en plus : Un scénario sans mort miraculé.

Le truc en moins : L’anime part en vrille dans les derniers épisodes.

Vous le saurez en visitant la saison 2

Vous le saurez en visitant la saison 2

 

Ayashi no Ceres

Filed under: Anime,Romance — ZenoIII @ 7:41
  • Episodes : 24
  • Studio : Studio Pierrot
  • Diffusé en : 2000
  • Style : Romance schizophrénique

En une phrase : Qu’est ce que ca donnerait si la petite sirène était schizo ?

Synopsis : Aya et Aki Mikage sont jumeaux. Pour leur seizième anniversaire, ils se font enlevés pendant un karaoké et se retrouvent dans la propriété familiale. Toute la famille se rassemble autour de la table dans un grand silence et Aya reçoit pour cadeau une main appartenant à Ceres, une ancienne entité qui est guidée uniquement par la vengeance.
En même temps, son frère, Aki, devient la réincarnation de celui de qui Ceres veut se venger.
La vie tranquille d’Aya commence à tomber en morceau avec sa famille qui se retourne contre elle. Elle voit son père se faire tuer sous ses yeux, et parvient à s’échapper après avoir utiliser ses nouveaux pouvoirs pour tout détruire.
Elle rencontre alors le beau Toya et se sent attirée et liée à lui sans raison particulière.

Ayashi no Ceres

Commentaire : Ayashi no Ceres commence très bien : sombre, adulte, des surprises dès le premier épisode. On le sent bien … pas très longtemps. Rapidement l’histoire tourne à la romance entre Aya et Toya, un peu foireuse et surtout avec pas mal de longueurs.
Par la suite, la série alterne entre bonnes idées et romance vaporeuse. Les dessins et les animations sont plutôt mauvais (même pour l’époque). Les personnages sont classes et attachants au départ mais la personnalité en dent de scie de Toya et le manque de force de caractère d’Aya les rend rapidement peu intéressants.
Ayashi no Ceres a aussi des qualités, à commencer par son ton adulte et le scénario lui aussi résolument adulte avec des côtés très sombres. Les musiques sont excellentes dans leur style, j’ai bien apprécié. Il y a quelques idées scénaristiques vraiment adaptées, à commencer par l’existence même de Toya, dommage que ces idées ne soient pas forcément exploitées à leur plein potentiel.
Quelques rebondissements, plus ou moins originaux, vous tiendront en haleine jusqu’à la fin de la série (si vous arrivez à gérer les longueurs) et là vous verrez que tout tombe (à peu près) en place, avec des réponses à vos questions.
En bref, un anime romance sur un ton adulte avec de bonnes idées pas forcément bien exploitées. A voir si vous aimez les romances étoffées. Sinon il y a trop de longueurs pour en faire un anime au-dessus de la moyenne.

Toya

Toya

Le truc en plus : Un ton adulte

Le truc en moins : Tourne rapidement à un genre de drama

 

Hokuto no Ken

Filed under: Anime,Shounen — ZenoIII @ 11:42
  • Episodes : 109
  • Studio : Toei Animation
  • Diffusé en : 1984 – 1987
  • Style : Baston post-apocalyptique et arts martiaux

En une phrase : Omaeawa mo shindeiru (ca s’écrit comme ca ?)

Hokuto no Ken

Synopsis : Dans un monde post-apocalyptique, après une catastrophe nucléaire, ce sont les plus forts qui reignent à nouveau. Kenshiro (Ken pour les intimes) est l’héritier de l’école Hokuto (à steak, ok ca va j’arrête là), un art martial millénaire qui se transmet à un seul héritier à chaque génération. Il consiste à toucher certains « points » sur le corps de son adversaire pour le vaincre de facon définitive (en l’occurence, le faire « exploser » la plupart du temps). Sa fiancée Yuria a été kidnappée par Shin, un héritier de l’école du Nanto, un autre art martial super puissant. Lors du kidnapping, Shin a marqué définitivement le corps de Ken en lui faisant une cicatrice en forme de grande ourse sur le torse.
Ken va partir à la recherche de Yuria, sur sa route, il sera le seul espoir des faibles, des oprimés et des innocents dans un monde cruel et sans pitié.

Rei et Ken

Rei et Ken

Commentaire : Hokuto no Ken, l’anime de légende, l’ancêtre, qui a fait tant parlé de lui à cause de la violence qui y reigne. Certains se souviendront aussi de la version francaise de chez AB, bourrée de jeu de mots et de traductions approximatives qui se voulaient plus marrantes qu’autre chose.
Au-delà de la lourde réputation que cet anime s’est taillée qu’est ce qu’on peut y voir ? Déjà, les dessins et l’animation sont archi nazes par rapport à ce qui se fait aujourd’hui, normal, c’est quand même super vieux comme série.
Au début, ca a l’air d’un shounen de base moisi : baston et rebaston, d’un côté Ken le gentil, de l’autre tous les méchants. Jusqu’à ce que Ken retrouve Shin, ca devient vite répétitif et pas forcément intéressant. Et là arrive la deuxième partie : l’histoire devient passionante, on découvre toutes l’histoire de Ken, d’autres combattants et surtout des personnages définitivement légendaires : Rei et Shuu en particulier. Pour une fois, j’ai lu le manga, les dessins sont sublimes et la partie concernant Shuu est poignante, dans l’anime elle l’est moins, mais elle garde de son poids. Les musiques sont plutôt biens, même si elles n’ont pas forcément bien vieilli (surtout celles chantées), je trouve quand même que les instrumentales restent, pour beaucoup, excellentes.
Le principale point faible de la série, c’est son déroulement, plutôt répititif et lent, en gros, la série aurait pu tenir en cinquante épisodes. Mais bon, quand on voit certains anime aujourd’hui, on se dit que Hokuto no Ken aurait pu être produit dans le milieu des années 90 … no comment. Certains seront peut-être choqués par la violence présente dans l’anime, comme dans certains films japonais, au début moi aussi. C’est personnel, mais je trouve qu’il ne faut pas le voir comme de la violence gratuite : des personnes font du mal à des innocents, parfois ca va jusqu’au révoltant, comme dans une scène où un « punk » essaye de forcer un villageois à tuer son frère. Et la punition infligée par Ken se veut en conséquence. C’est une forme de justice qui peut paraître choquante, ou au contraire plus juste que ce qu’on connaît.
La principale qualité, outre l’histoire qui est plutôt réussie tout en restant basique, c’est les personnages. Entre un Rei guidé par la vengeance, un Shuu aveugle guidé par l’espoir, un Raoh guidé par le pouvoir, les personnages ont une force de caractère qui les poussent inexoblarement vers leur fin et leur donne un gros impact.
En bref, hokuto no ken est un anime plutôt ancien, avec un déroulement qui pourra vous paraître ennuyant. Néanmoins, il fait partie de la légende, que ca soit pour ces personnages ou son histoire, si vous parvenez à gérer les combats répititifs, Hokuto no Ken vaut vraiment le coup d’oeil.

Les 3 frères du Hokuto

Les 3 frères du Hokuto

Le truc en plus : Les personnages

Le truc en moins : Répétitif

 

Angelic Layer janvier 23, 2009

Filed under: Anime,Clamp,Comédie,Shounen — ZenoIII @ 12:13
  • Episodes : 26
  • Studio : Bones
  • Diffusé en : 2001
  • Style : Combats de poupées clampien

En une phrase : Scène de ménage entre Barbie et Ken

Synopsis : La jeune Misaki n’a pas vu sa mère depuis plusieurs années. Elle vient d’arriver à Tokyo pour vivre chez sa tante et va rapidement découvrir que la dernière mode en ville est un jeu appelé Angelic Layer. C’est un jeu qui se joue avec de petites poupées que chaque joueur personnalise et envoit se battre sur une table qui fait office d’aire de combat.
Les anges sont contrôlés par la pensée et paraissent presque vivants lorsqu’ils se battent (si ce n’est leur petite taille).Misaki rencontre I-chan qui la pousse fortement à se mettre à jouer à Angelic Layer et elle s’achète donc un ange pour débuter sa  carrière.

Angelic Layer

Commentaire : Un petit peu de Clamp pour changer ? Aux premiers abords Angelic Layer a l’air d’un anime pour gosses, un shounen basique entre pokemon et hikaru no go. Et là un des premiers avantages de cette série : 26 épisodes, au moins, même si c’est nul, on s’en tapera pas 100 épisodes.
Les design sont très réussis, style plutôt clampien, l’animation est moyenne. Les musiques sont en-dessous de la moyenne, rien de bien fantastique.
L’histoire n’est pas vraiment originale, et pourtant, on se prend au jeu et on se laisse porter à suivre les aventures de Misaki et les facéties de I-chan. En somme, même si Angelic Layer n’a rien d’extraordinaire ca se laisse regarder. Pas de grosses qualités et pas de gros défauts non plus, le plus gros étant l’humour idiot et le caractère enfantin de la plupart des personnages.
En bref, un anime d’une durée raisonnable, sympa et amusant. C’est pas une révolution, mais ca se laisse regarder.

Angelic Layer

Le truc en plus : Les designs réussis

Le truc en moins : Humour naze


 

Neon Genesis Evangelion janvier 22, 2009

Filed under: Anime,Mecha — ZenoIII @ 10:30
  • Episodes : 26
  • Studio : Gainax
  • Diffusé en : 1995 – 1996
  • Style : Moi, Surmoi, Oedipe et les femmes

En une phrase : Il n’y a pas que Kirk et Picard qui sauvent le monde en tenue moulante.

Synopsis : Dans un futur proche, un cataclysme a balayé la moitié de la population mondiale et  des créatures d’origine inconnue attaquent la terre : les Anges. Pour se défendre une base militaire a été construite au Japon et un organisme spécialisé utilise des méchas de forme humaine, les Evas.
Shinji, 14 ans, est appelé par son père qu’il déteste, patron de la Nerv pour piloter une Eva. Tiraillé entre sa personnalité soumise et les sentiments négatifs qu’il a pour son père, il rencontrerai Rei, la jeune pilote de l’Eva-00.

Evangelion

Commentaire : Comment faire un blog qui parle d’anime sans parler de LA légende : Neon Genesis Evangelion. En anime, comme en musique, il y a les papis : ceux qui sont restés fans d’une génération d’anime et qui ne jurent que par ca. En anime il y a les Saint Seya/Dragonball/Captain Tsubasa et il y a la 2e génération : Evangelion. Ceux pour qui, depuis Evangelion, la planète anime s’est arrêtée de tourner.
Evangelion concrétement c’est quoi ? Un mélange de mécha, de psycho (à la Lain), de conspiration (à la X-Files) et de complexe d’oedipe.
Au début, Evangelion démarre comme une sorte de mauvais anime de mécha : un ado timide et soumis se fait recruter pour piloter un mécha bizarre et sauver le monde … ca pue un peu, et pourtant : entre les mystères qui entourent les anges, les eva, la Terra et Rei, on commence à se poser des questions et à bien accrocher. Pour achever ca, une espèce d’alternance parfaite entre les scènes d’action et de dialogues/réflexions/psycho se met en place : le rythme peut faire toute la différence dans la qualité d’une série et ici c’est largement positif.
Les phases de combat sont bien montées et réduites pour ceux qui n’aiment pas trop les méchas, l’histoire est passionnante, avec la Terra et le père de Shinji qui se la joue solo et surtout les personnages sont d’une grande profondeur. Des dialogues et des scènes sur un ton adulte, une animation qui tiens la route. Du jamais vu à l’époque, quand on compare la psychologie d’un Shinji à celle d’un personnage de Saint Seya … y a pas photo.
L’histoire se découvre au fur et à mesure et nous tient en haleine jusqu’au bout … jusqu’à ces deux lamentables derniers épisodes où on ne comprend plus rien (enfin certains disent que oui, c’est libre d’intérprétation). A telle point qu’il y a eu une autre fin produite pour contenter le fan.
Comment expliquer un tel engouement, une telle ferveur ? Evangelion, c’est un bon anime, mais c’est surtout un anime qui fixe l’ensemble des standards des années 90 : les dessins, l’animation, les musiques, l’atmosphère et le vocabulaire. A l’époque, Evangelion c’est une révolution dans plein de domaines, y compris l’opening qui reste dans toutes les mémoires : en clair il y a eu un avant et un après Evangelion.
Les défauts d’Evangelion ? Outre sa fin cryptée, on pourrait lui reprocher des longueurs pas forcément justifiée. Les dessins (des personnages en particulier) sont également loin d’être ce qui se fait de plus détaillé.
Un autre défaut, à séparer de la série en elle-même : ses fans. Oui, il y a trop de fans de cette série qui sont extrémistes, qui ne manquent pas de trouver une inspiration issue d’Evangelion dans tous les anime (oubliant qu’Evangelion lui-même n’est pas issu de nul part), qui pensent que ca reste le meilleur anime de tous les temps exempt de tous défauts, qui ont trouvé une intérprétation abracadabrante de la fin, qui peuvent vous donner les mensurations de tous les personnages féminins de la série, qui pensent que « Fly me to the moon » a été écrit uniquement pour Evangelion, etc. Oui Evangelion est culte, oui c’est un incontournable, mais non il n’est pas parfait et oui, depuis les anime ont évolués et il y a des choses aussi bien à voir, d’autres styles (Death Note), d’autres univers (Claymore).
Les fans, c’est aussi la force de cette série : Evangelion c’est probablement LA série qui a boosté l’exportation d’oeuvres japonaises à l’international, en particulier les séries plus « adultes ». Car Evangelion c’est pour beaucoup l’anime de « l’âge adulte ». Celui qui montre que les séries animées ne sont pas destinées qu’aux gosses et qu’il peut y avoir bien plus de choses dans un tel travail. On ne pourra qu’apprécier les nombreuses scènes de dialogue, que ca soit sous la couette ou autour d’un champ de pastèques, dialogues qui donnent à la fois de la profondeur aux personnages et à l’intérprétation que l’on peut se faire de la série.
En bref, Evangelion a été une révolution en son temps. Il a un peu veillit, mais reste une valeur sure. C’est un anime culte, à voir absolument, qui a fixé des standards pour pas mal d’autres anime derrière lui.

Evangelion

Le truc en plus : Une légende

Le truc en moins : La fin

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