Asian Culture Blog

Anime, Drama et le reste

Samaria décembre 11, 2008

Filed under: Film — ZenoIII @ 10:13
  • Sorti en : 2004
  • Titre américain : Samarian Girl
  • Durée : 97 mn
  • Style : Romance et école de la vie

En une phrase : Pour public adulte une fois de plus

Synopsis : Deux adolescentes très proche désirent partir en europe, pour ca l’une d’elle se prostitue et l’autre lui organise son calendrier et surveille les alentours pour éviter les patrouilles de police.
Après une suite d’évenements facheux, celle qui se prostitue meurt. Son amie décide alors de revoir tous ses clients pour leur rendre l’argent après avoir coucher avec eux. Comment va réagir son père, très proche d’elle s’il le découvre ?

samaria

Commentaire : Une fois de plus, un film coréen plutôt dur. Je l’ai trouver moins dur à regarder que Gojitmal et tout aussi fort. Le film est en gros découpé en 3 phases.
Au départ on s’attend à un simple film « dérangeant » où deux ados un peu délurées prêtent leurs corps à un jeu contre de l’argent, pratique pas si rare que ca dans certains pays d’asie … c’est sans compter la suite. La réaction de la copine face à la mort de la jeune fille, qui décide de rendre l’argent est non seulement surprenante mais un peu à contre-pied de ce qu’on pouvait attendre. La suite vous accrochera définitivement à l’écran : une fois de plus, c’est de l’amour qui est exprimé, d’une facon violente et dérangeante, dur de rester de marbre.
L’esthétique est vraiment réussie. Pour exemple, un plan du sol, alors qu’un homme se suicide hors champ. Le plan est tellement réussi qu’on peut « sentir » à quel point le sol est dur. Une maîtrise du silence toujours aussi parfaite chez Kim Ki-duk. Les paroles s’effacent au fur et à mesure que l’histoire avance, pour n’être plus qu’accessoires à la fin. Un seul reproche à faire : l’ambiance musicale qui m’a parue effacée et inégale par rapport au reste.
En bref, un bon film avec des sentiments forts à l’écran. Certaines scènes violentes pourront en choquer certains, pour publique averti donc.

samaria_2

Le truc en plus : L’esthétique

Le truc en moins : Les musiques

 

I Jukilnomui Sarang (A love to kill) novembre 27, 2008

Filed under: Drama,KDrama,Romance — ZenoIII @ 1:30
  • Episodes : 16
  • Diffusé en : 2005
  • Rating (Séoul) : 15.6 %
  • Style : Romance

En une phrase : Ashita no Joe en drama ?

Synopsis : Kang Bokgu est un boxeur. Il est très impulsif et secret. Il habite avec une femme qui lui a sauvé la vie lors d’un incendie. Elle l’aime, mais lui, ne lui a jamais avoué de sentiment, elle ne sait donc pas si c’est par pitié ou par amour qu’il reste avec elle.
Kang Boku n’a pas vu son frère depuis dix ans. Il le retrouve à la fin du premier épisode et se rend compte qu’il est fan de l’actrice Cha Eun Seok.
Alors qu’ils discutent et fêtent leur retrouvaille, son frère va se jeter du haut du toit (si ca c’est pas du HDKT).Kang Bokgu va vite comprendre que Cha Eun Seok est en cause dans cet incident, il va donc décider de se rapprocher d’elle pour venger son frère.

A Love To Kill

L'OST

Commentaire : Mais si c’est pas Rain le chanteur dans ce drama? LE chanteur qui hante les blog people coréen quasiment tous les jours!
Ca démarre bien, quelle classe ! Il assure le Rain dans son rôle de boxeur rebelle mal rasé. Je reste cloué : les plans sont bluffants, l’opening est splendide, les musiques sont biens. L’histoire au début est tout simplement géniale, la vengeance pour son frère qu’il n’a pas vu depuis 10 ans, et surtout une espèce d’HDKT à l’épisode 1, quel pilote !
Et puis le drama avance et le principe s’essoufle. Déjà, une fois rasé, le Rain il est beaucoup moins classe. Il fait plus jeune et joue de facon moins impulsive, moins rebelle. Où est le Rain de l’épisode 1 qui dit à une fille qu’elle n’a qu’à se jeter du haut d’un pont parce qu’il s’en fout ?
Il perd de son charisme. L’esthétique commence à foutre le camp : où sont les plans sublimes du début de l’épisode 1 ? Au fur et à mesure, ca se transforme en carré amoureux de base, le déroulement devient ennuyeux, les rares rebondissements sont mal placés et ne relancent pas le rythme du drama. Quel dommage ! Il ne reste que les musiques pour pleurer.
C’est dommage, le drama était plein d’idées classiques bien utilisées et il s’essoufle vers le milieu : c’est facile de faire un bon pilote de série, c’est plus dur de faire une bonne série complète.
En bref, un drama qui démarre de facon géniale, et qui s’essoufle vers le milieu pour devenir une romance classique ennuyante et bourrée de longueur. A voir uniquement si vous êtes fan de Rain ou s’arrêter à l’incroyable premier épisode.

a_love_to_kill_2

Le truc en plus : Les musiques

Le truc en moins : Rythme hyper lent à partir de la moitié du drama

 

Gojitmal (Fantasmes) novembre 13, 2008

Filed under: Film,Romance — ZenoIII @ 6:13
  • Sorti en : 1999
  • Titre américain : Lies
  • Durée : 111 mn
  • Style : Romance sado-masochiste

En une phrase : Au lit les moins de 16 ans !

Synopsis : Une lycéenne de 18 ans décide de perdre sa virginité avec un sculpteur de 38 ans, marié dont la femme est en voyage en France. Suite à des conversations téléphoniques, elle décide de le rencontrer et va lui demander de l’initier à la séxualité. Ce qui au départ semblait être une relation purement basée sur le désir charnel, va devenir une histoire d’amour profonde et dérangeante quand la jeune fille va accepter toutes les pratiques sexuelles du sculpteur, qui sont pour le moins … violentes

gojitmal

Commentaire : J’ai emprunté un DVD et je m’attendais pas à ca. Les 20 premières minutes ressemblent un peu à un documentaire, c’est assez bizarre. Du vocabulaire très cru, des acteurs qui ne sont pas des bombes. On ne saisit pas trop où se dirige le film. Puis, ca démarre : le couple passe à des pratiques plus hard, plus violentes. Ce qui au début passe pour de la violence et des pratiques sexuelles particulières va rapidement devenir une représentation symbolique de l’amour qui lie deux êtres si différents et si proches à la fois.
Si vous cherchez du politiquement correct, oubliez ! Ici, oui les corps sont nus, se mutilent et souffrent. Ne cherchez pas à comprendre la passion, elle se regarde. Le problème c’est de savoir si ce genre d’images ne vous dérangera pas.
On peut reprocher à ce film surtout les aspects techniques : les musiques sont quasi inexistantes, les plans sont moyens et les décors simplistes. Les acteurs jouent vraiment bien, on se demandent s’ils jouent d’ailleurs …
En bref, un film d’un genre particulier, qui montre une passion amoureuse sous un autre angle. Pour publique très averti.

Le truc en plus : C’est un concept …

Le truc en moins : Pratiques sexuelles « particulières », ca ne branchera pas tout le monde

 

Kiddy Grade novembre 5, 2008

Filed under: Anime,Comédie,Harem,Studio Gonzo — ZenoIII @ 10:48
  • Episodes : 24
  • Studio : Gonzo
  • Diffusé en : 2002 – 2003
  • Style : Pseudo-ecchi féminin spatiale

En une phrase : Et tu pensais que Van Dread était pas top ?

Synopsis : Eclair et Lumiere font partie de la brigade spéciale ES du GOTT (Galactic Organization of Trade and Tariff), une sorte de police indépendante qui règle les affaires les plus délicates (implications politiques en particulier). Chaque équpe ES est composée de deux membres qui ont chacun des pouvoirs « spéciaux ». Eclair, sous ses airs d’adolescente a une vitesse et une force physique hors de la normal. Lumiere est un pirate de génie. Eclair semble hantée par un lointain passé dont elle ne se souvient plus. Qu’est ce qui est caché au fond de sa mémoire ?

Kiddy Grade

Commentaire : Et une daube une ! Au début ca part en ecchi : petite culotte et poses suggestives à foison … ca n’en est pas un mais l’histoire est aussi naze. En gros, Eclair a un sombre passé qu’elle va nous réveler petit à petit mais sans vraiment nous le réveler. Les membres de la brigade ES vont être mis en scéne les uns après les autres, sans background ni futur. De toute facon on s’en fout, l’histoire étant décousue et sans intérêt quelle importance d’y mettre en scéne des personnages intéressants ?
Oui car là est tout le problème : l’histoire, en plus d’être complétement abracadabrante et débile est complétement inintéressante. Comment accroché à un tel ramassis d’événements bidons et plus que forcés ? A la fin, on a l’impression que ca tire juste pour tenir les 24 épisodes. Même le personnage du mystérieux inspecteur, semblant de traître, est complétement sous-exploité.
Les designs des personnages sont plutôt réussis. Les pouvoirs des différents duo sont parfois bien trouvés. Les combats ne sont pas plus intéressants que ca. Le pouvoir d’Eclair, qui peut fabriquer une sorte de ruban avec son rouge à lèvres est sous-utilisé mais l’idée partait d’un bon sentiment. Les musiques vont du bon au potable. Les design des vaisseaux et mecha ne sont pas ce qui se fait de mieux mais ca reste pas mal. Les dessins et l’animation sont plutôt mauvais.
Quel est le but de cet anime alors si l’histoire est si nulle ? Mettre en scène des filles en tenues sexy pour calmer les ardeurs d’un spectateur masculin qui verrait de plus belles choses en sortant cinq minutes dans la rue ?
Notons aussi l’exceptionnelle qualité des DVD ! Merci Declic Image d’avoir « oublié » les 2 derniers épisodes de la série, jolie coup : ils ont été remplacés mystérieusement par … ceux d’une autre série ! Magnifique, en plus des sous-titres pourris maintenant on se paye des erreurs de pressage. D’accord la série est pas ce qui se fait de mieux, de là à prendre le client pour un jambon …
En bref, un anime naze, si on prend Van Dread et qu’on enlève l’opposition homme/femme et les morceaux d’histoire (déjà pas fantastique) on arrive à Kiddy Grade.

Le truc en plus : Les musiques

Le truc en moins :
Y a une suite et des films …

 

Hunter X Hunter octobre 21, 2008

Filed under: Anime,Shounen — ZenoIII @ 5:26
  • Episodes : 62 + 8 (OVA 1) + 8 (OVA 2 : Greed Island) + 14 (OVA 3 : Greed Island Final)
  • Studio : Nippon Animation
  • Diffusé en : 1999 – 2001
  • Style : Shounen masqué

En une phrase : 100e post, j’allais pas faire un truc sur Inu Yasha …

Gon et Killua

Synopsis : Gon vit seul avec Mito, sa tante qui l’a élevé comme son fils. Il est très proche de la nature et a un contact particulier avec les animaux. Il a perdu son père très jeune. Un jour il rencontre un Hunter : Kite.
Un Hunter c’est quoi ? C’est une personne qui a passé un exam de Hunter et qui est capable de prouesses, physiques, mentales ou autres.
Kite lui explique qu’il recherche Ging, un Hunter très célèbre qui s’avère être … le père de Gon, toujours vivant. Gon va donc décider de passer l’examen de Hunter dans l’objectif de retrouver son père.
Pendant l’examen, il rencontre Leorio qui veut devenir médecin, Killua qui semble particulièrement doué pour se battre et Kurapika qui veut venger sa tribu.

Genei Ryodan

Genei Ryodan

Commentaire : A un moment j’essayais de trouver une théorie, du genre : « si un anime est pourri jusqu’au 3e épisode j’arrête » – quand on tombe sur Key the Metal Idol, on apprend à garder son temps pour de bonnes choses.
Puis j’ai vu Hunter X Hunter. Au premier épisode je trouvais ca vraiment naze, n’étant pas super fan des séries qui mettent en scène des gamins et trouvant le scénario plus que téléphoné, j’avais décidé d’arrêter vers l’épisode 3. Par hasard, je sais pas pourquoi, j’ai continué à regarder alors que je trouvais vraiment ca pourri au bout de 3 épisodes. Qui sait, peut être la ressemblance avec Yu Yu Hakusho (et pour cause le manga est du même auteur) ?
Au quatrième épisode, voyant que les combats se faisaient rares pour un shounen, j’ai commencé à me poser des questions … un shounen intelligent (j’abuse un peu mais l’idée est là) ? Sans gros bras ?
Et puis, il est arrivé, Hisoka, le magicien. A l’image d’un Dark Vador ou d’un Legato : LE « méchant » charismatique. Et le plus gros arrive après : Hunter X Hunter, parmi mes séries préférées ? Assurément.

Qu’est ce qui rend Hunter X Hunter si réussi ? Les dessins et les animations sont moyens, ca s’améliore dans les OVA, les musiques sont nazes la plupart du temps  (par contre les opening et ending c’est une autre histoire), les personnages sont des gosses et la série démarre lentement.
Mais il y a un truc qui fait qu’une fois le début dépassé on ne peut plus décrocher. Les personnages d’abord, chacun a une personnalité à laquelle il ne déroge quasiment jamais. A commencer par Gon, dont la volonté inébranlable rappele un certain … Vash. Killua au passé trouble et surtout Kurapika qui va réaliser une véritable croisade dans le premier OVA. Seul Leorio reste un peu à la traîne en donnant surtout de l’humour. Et puis Hisoka, ultime ennemi ? Joueur, mystérieux, froid et surtout invincible … à voir en VO (comme la plupart du temps d’ailleurs), ca serait un sacrilège autrement.
Et ? C’est tout ? Non, il y a le style de l’anime. Pas tout à fait un shounen, pas tout à fait autre chose, un inclassable : des combats courts et surtout des situations plus souvent résolues par l’astuce que par la force brut, c’est pas Death Note, mais ca s’apprécie grandement. Gon excelle dans le domaine, à voir l’épisode 17, une légende du genre si on aime ce style de personnage.
Le découpage de la série est bien fait : examen de hunter, Killua, celestial tower, York Shin/Genei Ryodan et Greed Island, avec, chaque fois, une ambiance différente.
A relever, l’incroyable ambiance que met Kurapika dans la série face au Genei Ryodan, il est à la fois si fort et si faible, si fragile, comme le rappele l’ambiguité sur sa masculinité. Bluffant de souffrance et d’une stratégie emplie de rage. Face à Kuroro Lucifer, leader charismatique du Genei Ryodan.
Et pour finir, Greed Island Final. Les personnages jouent à un jeu vidéo … on s’attend à un remake de pokemon et à la fin on se dit que si suite il y a (le manga continue après tout), les cartes vont nous manquer ! Pourquoi ? Toujours la même raison : tout est lieu à la mise en place d’une stratégie de folie pour se sortir d’une situation, deviner qui ment à qui, qui cache quoi. Et le summum dans un match de … volley ball où on retrouve l’énorme Hisoka, car même les combats sont plus des combats d’ingéniosité et de volonté que de force pure.
A noter, des opening et ending de tous les styles que j’ai trouvé vraiment biens pour la plupart.
En bref, une surprise, une série si particulière, à voir absolument, même si vous détestez les shounen. Ne vous arrêtez pas au début de la série, peu représentative du reste.

Kurapika

Kurapika

Le truc en plus : Hisoka !

Le truc en moins :
Un début plutôt bidon

La surprise :

Kurapika en pleine prière dans le premier OVA :

Hisoka et sa voix qui lui colle si parfaitement en VO :

 

Invicible Parachute Agent septembre 7, 2008

Filed under: Comédie,Drama,KDrama,Romance — ZenoIII @ 9:36
  • Episodes : 16
  • Diffusé en : 2006
  • Style : Espionnage romantique

En une phrase : James Bond a 10 dollars pour accomplir sa mission

Synopsis : Choi Kang est l’aîné de deux frères. Il est sans emploi et habite chez ses parents. Son frère débute une grande carrière chez LK, une entreprise coréenne de renommé internationale. Un jour, Choi Kang parvient à avoir un entretien d’embauche chez LK. Tous pensent qu’il y a eu une erreur et qu’il a réussi les épreuves écrites par hasard, y compris les recruteurs. Il se retrouve donc recalé sans avoir pu placer un mot.
Alors qu’il croise une ancienne camarade de classe, Gong Ju Yeon, il sauve malgré lui une grand-mère qui allait se faire écraser par … la voiture du président. Commence alors pour lui une série de malentendus sur ses incroyables capacités supposées qui vont le conduire à devenir agent secret pour la KSA (Korean Secret Agency).

000

Rêves pas le flingue c'est juste pour la pose

Commentaire : Alors qu’avons nous là ? Au début, je pensais à une petite série d’espionnage genre Five (en espérant que ca soit plus compréhensible quand même). Ben en fait, rien à voir.
Déjà, oubliez les super gadgets, les missions de folie, les courses poursuites à 250 sur chemin de terre et les gunfights en plein milieu des civiles. Ici, ce sont les côtés romantiques et comédiques qui priment, avec un accent sur les dialogues et les intéractions. Le problème, c’est que, du coup, la partie espionnage fait un peu toile de fond (lointaine).
Du côté des bons points, on pourra relever Uno, l’homme de main de Jeong Yoon Hee qui parle japonais tout le long, ca lui donne un bon relief. Kang Eun Hyuk est aussi très bon dans son rôle : il doit décrocher un sourire sur les 16 épisodes, balaise, super froid, parle très peu. L’histoire est plutôt cohérente et se laisse suivre avec plaisir, quelques temps morts gérables. Un humour plutôt pas mal pour ce genre de drama, j’ai vu bien pire. Les plans sont simples et efficaces. Les décors sont assez détaillés (si quelqu’un sait où on peut se procurer la chaîne de Kang d’ailleurs).
C’est quoi qui cloche alors ? Déjà, le fait que Choi Kang soit poussé par des malentendus pendant plus de la moitié de la série, ca fait un peu scénario pourri et complétement improbable : le vice est poussé trop loin. Ensuite, il y a les multiples n’importe quoi de l’histoire : entre l’agence soit-disant super secrète dont l’existence est dévoilée sous prétexte d’une agression avec poêle à frire (si si, ca se fait) ou l’entraînement au sniper en quinze minutes, ca fait un peu ridicule. Puis surtout, pour une super organisation d’agents secrets, tout a l’air « en carton » : pas d’équipement, pas d’argent, ils se font avoir par des stratégies débiles et largement surpassés par des petits mafieux. En gros, on n’est pas très convaincu. Ajoutons à ca, les cinq décors qui se courent après, chose peu courante lorsqu’on parle d’espionnage, et on se dit qu’ils ont manqué de budget pour ce drama.
En voyant le triangle amoureux on comprend vite que c’est cette partie romantique qui va être mise en avant. Du coup, j’ai été un peu décu, je m’attendais pas à un n-ième drama romantique. Ceci dit, le traitement est original au vu des participants du triangle amoureux. Malgré ca, jusqu’à l’épisode 11, ca reste un drama vraiment très moyen, avec quelques bonnes idées sans plus. A partir de l’épisode 11, Choi Kang prend les choses en main, ca bouge un peu et ca change de style, c’est pas exceptionnel mais c’est déjà différent de ce qu’on a l’habitude de voir.
En bref, quelques originalités sympa, un humour qui se laisse regarder, des personnages qui sont biens dans leurs rôles mais ca reste une comédie romantique sur trame d’espionnage. Un drama légèrement au-dessus de la moyenne, sans plus.

Le truc en plus : Les multiples originalités

Le truc en moins : La super organisation d’espionnage qui a un budget équivalent au prix d’un repas à la cantine

 

Gokusen 2 août 30, 2008

Filed under: Comédie,Drama,JDrama — ZenoIII @ 3:38
  • Episodes : 10 + 1 spécial
  • Diffusé en : 2005
  • Ratings : 27.8 %
  • Style : Comédie scolaire

En une phrase : Yankumi strikes back

Synopsis : Yamaguchi Kumiko (surnommée Yankumi) est l’héritière d’une famille de Yakuza. Plutôt que de prendre la tête de l’organisation, elle a décidé de devenir professeur de lycée. Comme dans la première saison, elle se retrouve dans une école pour garcons : Kurogin Gakuen. La classe qui lui est confiée est, une fois de plus, la plus difficile : 3-D. Les élèves de cette classe sont vus comme des délinquents bon à rien et malpolis par tous les autres professeurs de l’école. Elle retrouve son grand ami Sawatari, le principal en second.
Comme dans la première saison, Yankumi va utiliser son éducation originale et sa vision idéaliste de l’enseignement pour sortir ses élèves de divers problèmes

Les élèves de la classe 3-D

Les élèves de la classe 3-D ...

Commentaire :Bon pour avoir plus d’info sur Gokusen, vous pouvez jeter un coup d’oeil à mon post précédent sur la première saison. Le gros défaut de cette deuxième saison c’est justement qu’elle ressemble beaucoup trop à la première. En fait, pendant la moitié de la série, on voit à nouveau des épisodes en tous points identiques aux classiques épisodes de la première saison : un problème, les autres profs sont pas contents de la classe 3-D, Yankumi court (une petite CSR en gros, voir lexique), baston et pour finir, leçon de morale. Déjà, à la fin de la première saison c’était lourd, là c’est carrément naze.
On retombe dans EXACTEMENT les mêmes schémas : Yankumi en pince cette fois pour un prof (ce qui enlève tout le côté Flic/Yakuza), on a un groupe de 5 élèves qu’on suit principalement, Tetsu court toujours après Yankumi, bref c’est trop du réchauffé ! Le pire c’est qu’on y perd au change : les conversations entre Yankumi et son grand père sont moins présentes, les histoires sont moins prenantes, les élèves ont moins de personalité (même s’ils ont plus la classe) – bref on se dit que la saison 3 va être vraiment super nulle.
Du côté des points positifs, on pourra noter que l’humour, lui, se renouvelle un peu. Les liaisons avec la saison 1 à travers certains personnages sont sympathiques. Enfin, les 4/5 derniers épisodes raffraîchissent la série en apportant des histoires un peu différentes de ce qu’on avait pu voir jusque là. A noter aussi, Yankumi laisse tomber son affreux jogging rouge.
J’ai donc été déçu par ce côté « recyclage de la saison 1 » omniprésent. C’est pas comme si les épisodes étaient déjà super originaux au départ, si en plus on prend des histoires similaires qui se déroulent de la même façon, ca n’apporte pas grand chose. J’ai même trouvé que les élèves de la saison 1 avaient plus de personnalité à l’écran (à noter d’ailleurs, l’élève copie conforme de Kuma …).
En bref, si vous êtes fan, à voir absolument. Dans le cas contraire, c’est une photocopie de la première saison, donc attendez-vous à un air de déjà vu.

... avec Yankumi

... avec Yankumi

Le truc en plus : Quelques nouveautés sympas vers la fin

Le truc en moins : Ressemble trop à la première saison

 

Trigun août 26, 2008

Filed under: Anime,Studio Madhouse — ZenoIII @ 10:25
  • Episodes : 26
  • Studio : Madhouse
  • Diffusé en : 1998
  • Style : Inclassable

En une phrase : Love & Peace !

Nicholas D. Wolfwood

Nicholas D. Wolfwood


Synopsis :
Dans un monde désertique où la faible population lutte pour survivre, un bandit du nom de Vash The Stampede a sur sa tête une énorme prime de 60 millions de double dollars. Il est capable de détruire une ville entière à lui tout seul, il est reconnu comme le « Typhon Humain ».
Meryl Stryfe et Milly Thompson sont deux employés de la société d’assurance Bernardelli. Vash The Stampede fait tellement de dégâts et coûte tellement cher à leur société qu’elles ont pour rôle de le retrouver et de le surveiller en permanence.
Le problème c’est que personne ne sait vraiment à quoi ressemble Vash The Stampede.

Trigun

Meryl et Milly

Commentaire : Allons ne t’arrête pas à ce synopsis débile ! Qu’est ce qu’il manque à Trigun pour être le meilleur anime de tous les temps ? Et si finalement il ne manquait rien ? J’exagère ?
Commencons par les trucs classiques : les dessins sont beaux pour un anime aussi vieux, l’animation est potable sans plus.
Déjà les designs sont plus intéressants : certains personnages ont la classe, en particulier un certain Legato qui fait des passages remarqués. Pour ce qui est des musiques, ca va de l’excellent au moyen, en passant par un ou deux thèmes douteux.
Bon les choses sérieuses maintenant. Si vous regardez Trigun, regardez-le jusqu’au milieu : le début de la série n’est pas significatif de la puissance de la fin. Au début, tu vois un anime simili-western bizarre, avec un aspect fortement comédique. C’est sympa sans plus. Y a quelque flash bizarre par moment. Et là, on arrive à un épisode qui s’appele « Diablo » … et là, l’anime part ailleurs, et là on décroche plus.
L’histoire est simplement énorme, d’une part parce que Vash va à l’encontre des idéaux des autres personnages et d’autre part parce qu’il y a un ou deux épisodes d’une rare intensité.
Ca veut dire quoi ? Sans dévoiler le gros de la série c’est dur à expliquer. Disons simplement que sous ses couverts de Shounen, c’est avant tout des émotions que Trigun veut faire passer : ca va du grand classique FCI (Flash Character Introduction, voir lexique) aux réactions incroyables de certains personnages en passant par … la fin. Il y a suffisament de fins pourries dans le monde de l’anime pour relever que le dernier épisode de Trigun fait plaisir. Ajoutons à ca les multiples surprises que nous réserve le scénario et l’intervention enrichissante et contradictoire d’un certain Nicholas D. Wolfwood.
Alors où sont les problèmes ? Un petit recap épisode, ca reste gérable. On pourrait reprocher un humour un peu lourd par moment et un effet moralisateur (voulu) omniprésent. A part ca ? Ben vous attendez-quoi pour le regarder ?
En bref, quand on aime l’animation, il y a des morceaux de choix qu’on est obligé d’avoir vu sous peine de passer à côté de quelque chose : Trigun c’est ca. Véritable extra-terrestre, entre son univers décalé et l’histoire qui prend un tournant à 180 degré, à voir pour en savourer toute la splendeur.

Le truc en plus : Vash The Stampede

Le truc en moins :
L’opening plutôt naze

 

Ouran High School Host Club août 10, 2008

Filed under: Anime,Comédie,Romance — ZenoIII @ 3:32
  • Episodes : 26
  • Studio : Bones
  • Diffusé en : 2006
  • Style : Comédie Schoolaire, Shoujou

En une phrase : Si Hana Yori Dango était drôle ca aurait pu donner …

Synopsis :
Haruhi (aucun lien de parenté avec Suzumiya) est lycéen dans une école où les enfants des familles les plus fortunées étudient. Il a été admis parce qu’il était un excellent élève et son cas est exceptionnel. Il se retrouve donc seul étudiant de classe moyenne dans un milieu plus qu’aisé.
Un jour, alors qu’il cherche une salle pour travailler, il ouvre la porte de la 3e salle de musique. Celle-ci est en fait le repère de l’Host Club. Un club crée par un groupe de garcons qui ont pour seul but de recevoir des filles et de leur faire plaisir en usant et abusant de scènes kawaiii, moe, de sucreries et de thé.
En arrivant dans cette pièce, Haruhi fait tomber un vase très couteux, complétement hors de ses moyens. Tamaki, président du club, lui propose un marché : pour rembourser le vase, Haruhi va rejoindre le club et devra être demandé par un certain nombre de clientes.
Ils vont découvrir à la fin du premier épisode que Haruhi a un secret dont ils étaient loin de se douter …

Ouran High School Host Club

Ouran High School Host Club

Commentaire : Sous son couvert de Shoujou moisi, Ouran High School Host Club (je vais abréger en OHSHC pour le reste du commentaire), part mal : avec des roses (Bara comme ils disent) de partout et des héros dans la plus pure tradition Shoujou, j’ai faillit arrêter tout de suite. Surtout que ca rappele fortement … Hana Yori Dango, que je n’ai pas trouver spécialement motivant.
En fait, c’est beaucoup plus le côté comédique que romantique qui est mis en avant et il faut bien avouer que l’anime est plutôt réussi. Les personnages ont chacun une personnalité marquante qui contribue au n’importe quoi ambiant. A cela, ils ajoutent chacun leur petit secret de façon à agrémenter l’action sur les 26 épisodes. Les dessins sont assez bons, l’animation est moyenne, avec pas mal de translations de personnages plutôt que de l’animation à proprement parler.
Les gros points négatifs, c’est qu’il n’y a pas d’histoire suivie, ce qui n’est pas génant dans le cas présent, et certains gags assez lourds et pas forcément très drôles, en particulier un épisode/remake de Alice In Wonderland que j’ai trouvé soporifique.
Pour le reste, ca se laisse regarder, y a des moments où on rigole bien et surtout ca enchaîne les délires et les jeux de mots à une vitesse qui vous laisse à peine respirer. La fin est un peu idyllique, mais bon, là n’est pas le principal intérêt. Ce qui fait le plus gros avantage de OHSHC par rapport aux autres comédies, c’est la fraîcheur du tout : les personnages se prennent à la fois au sérieux et à la fois pas du tout, ce qui contribue à donner une dynamique où on s’amuse en regardant le tout. Et par rapport à Hana Yori Dango, l’humour est plus présent et moins forcé.
En bref, c’est pas la meilleur comédie de tout les temps, mais les nouveautés et l’humour par rapport aux autres anime du même genre en font un anime au-dessus de la moyenne. A voir si vous aimez le style ou si vous cherchez une comédie différente des grands classiques à la Love Hina.

Le truc en plus : Le n’importe quoi ambiant

Le truc en moins :
Certaines gags à répétition un peu lourds

 

.hack//Sign juillet 31, 2008

Filed under: Anime — ZenoIII @ 9:29
  • Episodes : 26 + OVA 1 (episode 27, Intermezzo) + OVA 2 (episode 28 ) + OVA (Unison)
  • Studio : Bee Train
  • Diffusé en : 2002
  • Style : Aventure, Magie, MMORPG, Somnifère

En une phrase : Si vous connaissez les séries de Super Mario et Zelda, ben c’est la même idée

Synopsis :
Dans un jeux online massivement multijoueur (MMORPG comme on dit dans le jargon), Tsukasa, un magicien se retrouve bloqué à l’intérieur du jeu (il peut plus se délogger – ouh je sors du vocable là). Il rencontre d’autres personnages : Mimiru et Bear, qui vont essayé de l’aider dans sa recherche d’une sortie

Hack Sign

Hack Sign

Commentaire : Ah ah, c’est une blague ? Vu que cet anime a pour but principal et avoué de booster les vente d’un jeu, je vais être très franc également : pour moi .hack//Sign est un des pires anime qui existe (juste au-dessus de Key The Metal Idol). C’est simple : c’est l’anime le plus ennuyant que j’ai vu. On s’amuse pendant environ … 2 épisodes – ouh balaise, même l’anime de Blame fait mieux.
Alors oui : les musiques sont excellentes, un peu dans l’esprit de Noir. Si vous ne devez retenir qu’un truc de .hack//Sign : achetez l’OST. Oui les dessins sont beaux et les design sont superbes.
Et ? Ben c’est tout en fait. Je me suis fait insulté par des gens qui avait trouvé cet anime génial (bon ils m’ont précisé avoir pris des substances qui pouvaient faire oublier l’anime avant). Car il s’agit bien d’une publicité de 26 épisodes qui consiste à vendre un jeu vidéo presque aussi pourri que l’anime (une simulation de jeu online – fallait le faire).
Comment arriver à une telle prouesse d’inaction ? Facile, d’abord pendant la moitié de l’anime Tsukasa répète des trucs genre : « J’attends » ou « Je suis perdu ». On arrive au milieu et la fine équipe (Mimiru, Bear, BT et Tsukasa) rentre dans un donjon. On se dit : « Enfinnnn, ca démarre, ca va être génial, encore mieux que Lodoss » et pendant un épisode on y croît, ca a l’air de démarrer, c’est trop bien … jusqu’à l’épisode suivant où ca retombe dans le même schéma de discussions stériles et sans intérêt.
Pour vous donner un exemple de la puissance soporifique de .hack//Sign, ils ont réussi à faire tout un épisode ou Tsukasa attend quelqu’un : Mimiru vient le voir et lui parle, il répond qu’ilattend. Et pendant tout l’épisode on va avoir droit à un défilé, un par un, des personnages qui viennent le voir pour lui demander ce qu’il fait et toujours la même réponse : j’attend. Sans parler de l’épisode où il joue au Tamagochi.
En bref, en toute subjectivité, c’est une méga daube qui a pour but de faire la promotion d’un jeu. Appuyé par d’excellentes qualités techniques, il ne se passe strictement rien : excellent remède contre les insomnies. Je vous conseille plutôt .hack//Dusk qui, sans être excellent, est bien meilleur.

Hack Sign

Hack Sign

Le truc en plus : Les musiques et les design qui tuent

Le truc en moins :
Tout le reste